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27 novembre

- A la saint Séverin chauffe tes reins

Saint Séverin ermite.

Il vécut à l'emplacement de l'actuelle église Saint Séverin, à Paris. (VIème s.)

Un autre saint Séverin (ou Seurin) est fêté le 23 octobre. On l'invoque contre la sécheresse. Il fut évêque de Cologne puis de Bordeaux au Ve siècle. Le 23 octobre correspond à la deuxième invasion polaire de la saison froide (statistiquement). Il n'est donc pas certain que le dicton cité à ce jour corresponde exactement au 27 novembre mais plutôt au 23 octobre.

Saint Jacques l'intercis (le haché)

Jacques était Persan. Il habitait à Beth-Lapeta ou Épale. Il faisait même partie du gratin et avait toutes les faveurs du roi Isdebergè. Il avait été élevé chrétien, pourtant, de par son admiration pour le roi, il s'était mis à sacrifier aux idoles. Mais sa mère et sa femme en étaient désolées. Elle lui écrivirent une lettre en lui disant que s'il continuait comme ça, elle ne lui parleraient plus et le considéreraient comme un étranger.

Jacques en fut très ému et ça le rendit taciturne. Il s'éloigna de la cour et s'isola. Isdebergè étant mort, Vararanès lui succéda.

S'apercevant du changement de Jacques, il le convoqua. Jacques lui avoua qu'il était redevenu chrétien. Vararanès en colère lui promit que s'il ne changeait pas, on le couperait en morceau.

Comme il refusait de changer en disant qu'il n'avait pas peur des menaces, on le mit sur un chevalet et le bourreau lui coupa le pouce de la main droite. il s'écria : "Jésus de Nazareth, mon libérateur, recevez ce rameau de l'arbre de votre miséricorde; car celui qui cultive la vigne en coupe le sarment, afin qu'elle pousse de plus beaux jets et qu'elle produise avec plus d'abondance." (LD)

Autour, tout le monde pleurait. Le bourreau lui-même exhortait Jacques afin qu'il obéisse et qu'on ne soit pas obligé de continuer le supplice. Mais Jacques continua sur la comparaison avec la vigne et les sarments."N'as-tu pas vu un cep de vigne ? Quand on coupe les sarments, le noeud qui reste produit de nouvelles branches."

Alors le bourreau lui coupa le second doigt.

Jacques dit "recevez, Seigneur, ces deux rameaux que vous avez plantés."

Le juge aussi se mit à pleurer. Quand on coupa le troisième doigt, Jacques dit "O Seigneur, mon coeur est réjoui, recevez cette troisième branche." Et ainsi de suite, chaque fois qu'on lui coupait un doigt, il rendait grâce au Seigneur en lui demandant d'accepter les branches.

Les bourreaux passèrent à la main gauche. Tout le monde l'implorait pour qu'il accepte de sacrifier afin de se garder en vie.

Mais rien n'y fit. Il dit "Vous ne savez pas que celui là n'est pas digne de Dieu, qui, après avoir mis la main à la charrue, regarde en arrière !" (PB-Luc IX)

Les bourreaux lui coupèrent successivement les doigts des deux mains, puis ceux des deux pieds. A chaque morceau qui partait, il l'offrait à Dieu en rendant grâce. Il dit aux bourreaux "maintenant qu'il n'y a plus de branches, abattez aussi le tronc." Puis il lui coupèrent le pied gauche, le pied droit, les mains, les bras, les jambes, les cuisses.

Les bourreaux étaient épuisés car ils étaient à l'ouvrage depuis la première heure jusqu'à la neuvième.

Son tronc vivait encore et il continuait à bénir le Seigneur. Il dit "Pardonnez-moi, Seigneur, je n'ai plus ni bras ni mains pour les tendre vers vous. Je n'ai plus de jambes pour m'agenouiller. Je suis comme une maison qui a perdu ses colonnes et qui va s'écrouler."

Enfin, on lui trancha la tête. Les chrétiens ramassèrent tous les morceaux et les mirent dans une urne qu'ils enterrèrent en un lieu secret.

On le représente avec une hache.

27 NOVEMBRE        
NOM DATE LIEU VIE  
        Évêque
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Évêque
        Évêque
        Abbé
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Abbé
        Évêque
        Palefrenier
        Abbé
        Moine
        Confesseur
        Confesseur
        Évêque
        Évêque
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Moine
        Abbé
        Fils d'Adam