Saint Hilarion
Thabathe est en Palestine, à peu de distance de Gaza. Hilarion y est né. Enfin, on croit ! On n'est pas tout à fait certain qu'il ait existé. Mais il a été raconté en long et en large par Saint Jérôme.
A l'âge de 15 ans, il alla en Thébaïde passer deux mois, pas tout à fait en vacances, chez Saint Antoine le Grand (pas celui de Padoue) Quand il revint, ses parents étaient morts. Il se rendit alors dans le désert. Il était très délicat de santé. Ca ne l'empêchait pas d'avoir un régime draconien à tel point que le diable lui-même était désemparé devant un tel ascète si jeune :
- Quinze figues par jour prises après le coucher du soleil ! Après ça, le démon en était réduit à lui chatouiller les sens qui s'éveillaient. Hilarion qui s'étonnait des transformations opérées par ce qu'il ignorait être sa puberté se battait la poitrine en disant : "ô corps misérable, je te traiterai de telle sorte que tu ne pourras plus regimber ! Je te ferai souffrir des ardeurs du soleil et des rigueurs du froid afin que tu sois plus occupé de tes besoins que des plaisirs coupables !" Ca le grattouillait quand même. D'autant plus que Saint Antoine lui avait seulement donné, pour tout vêtement, un sac, une tunique et un scapulaire en peau de bête.
Avec ça, il passait son temps à bêcher la terre et à fabriquer des corbeilles en osier.
Les petits Bollandistes trouvent assez remarquable qu'il ait, grâce à ça, éteint les effervescences de sa jeunesse !
Le régime d'Hilarion changea dès l'âge de vingt et un ans. Il se mit à manger des lentilles trempées dans de l'eau froide, du sel et du pain. De vingt-sept à trente ans, il mangea des racines et des herbes sauvages. De trente et un à trente-cinq ans, 200 grammes de pains d'orge par jour et quelques herbes cuites.
Saint Jérôme dit alors qu'Hilarion senti sa vue s'obscurcir et sa peau devenir dure comme la pierre ponce. Alors, il ajouta un peu d'huile à ce qu'il mangeait et vécut ainsi jusqu'à soixante ans.
Mais revenons en arrière. Comme le démon ne pouvait pas faire grand chose, il lui apparut sous des figures monstrueuses afin de lui faire peur. Mais il restait toujours inflexible grâce à la prière et au signe de croix. Sauf une fois où il eut tendance à s'assoupir pendant une oraison. Dieu permit alors au diable de le fouetter.
Jusqu'à vingt ans, il restait soit dehors, soit dans une cabane ajourée. Puis il se construisit une case en terre si petite qu'on ne pouvait ni s'y tenir debout ni s'y coucher.
Il ne se coupait les cheveux qu'une fois par année, le jour de Pâques. Il dormait sur quelques branches. Il n'a jamais voulu laver le sac qui lui servait de vêtement sous prétexte qu'il était inutile d'être propre avec un cilice. Il ne changeait de tunique que si celle qu'il portait tombait en lambeaux.
Un jour, des brigands vinrent pour le voler.
Il leur dit : "celui qui n'a rien ne craint pas les voleurs !" Ils lui dirent : "mais les voleurs peuvent le tuer !" Il répondit : "c'est vrai mais je ne le crains pas parce que je suis prêt à mourir !" Les voleurs furent tellement impressionnés qu'ils lui promirent de se convertir et de changer de métier.
A 22 ans, il se mit à faire des miracles. Il obtint un enfant pour une femme stérile, il guérit de nombreux malades, rendit la vue à une aveugle à qui il reprocha d'avoir dépensé trop d'argent pour des médicaments :"Ah ! si vous aviez donné cet argent aux pauvres, vous auriez été guérie bien plus tôt !"
Ces miracles lui firent une réputation. Des disciples arrivèrent de partout. Cela fonda les monastères de Palestine.
Il chassait aussi les démons qu'ils soient seuls ou à plusieurs. Il fit sortir une légion de démons du corps d'Orione, un homme riche et puissant. Celui-ci voulu le récompenser mais Hilarion refusa. Il lui dit "ne vous tourmentez pas si je refuse votre offre car si je l'acceptait, j'offenserais Dieu et les légions de démons retourneraient dans votre corps pour vous tourmenter plus qu'avant."
Il délivrait même les Allemands. Un jour qu'un Allemand voulait lui donner de l'or pour avoir été délivré, Hilarion lui offrit un pain d'orge pour lui montrer son mépris des richesses.
Sa, réputation fut telle qu'on venait de toute la Palestine pour l'écouter. Il exhortait toujours à ne pas s'occuper des nécessités de la vie et de s'abandonner à la Providence.
Un jour, au temps des vendanges, il faisait des visites, accompagné de 3.000 moines solitaires. Ils arrivèrent au jardin d'un moine qu'on tenait pour très avare. Mais celui-ci n'ouvrit pas sa porte. Ils allèrent alors chez un autre moine qui s'appelait Sabas et qui le reçut fort gaiement avec tous les moines. Chacun mangea du raisin autant qu'il voulut. Miracle, la vigne de Sabas produisit 3 fois plus de raisins que celle du voisin. De plus le vin du voisin tourna au vinaigre.
Hilarion avait horreur de faire des réserves de peur de tomber dans la nécessité. Il avait chassé un solitaire à cause de ce défaut et de son avarice. Celui-ci lui envoya un jour des pois verts comme prémices de son jardin. Le soir, on les lui présenta au repas. Mais dès qu'il les vit, il dit "ces pois sentent mauvais ! Ils sentent l'avarice !"
On jeta ces pois à des boeufs qui, ne voulant pas les manger, cassèrent leurs liens et s'enfuirent de l'étable.
Hilarion avait l'esprit de double vue et celui de prophétie. Il connut le jour de la mort de Saint Antoine. A l'odeur des habits des gens, il savait quels vices les habitaient.
Mais il y avait foule autour de lui. Il était poursuivi par des dames de qualité et bien d'autres courtisans. Il décida alors de se retirer plus loin dans le désert. Quand on apprit qu'il voulait partir, 10.000 personnes s'assemblèrent devant sa porte afin de l'en empêcher. Mais il leur tint un discours si convaincant qu'on le laissa passer et d'en aller. Il emmena avec lui quarante solitaires et se dirigea vers la Thébaïde, à l'ermitage de Saint Antoine. Il voulut y dormir et resta quelques temps sur la montagne.
Puis, il se retira près d'un bourg appelé Aphrodite. Mais comme il avait obtenu de la pluie pour les gens de l'endroit, il fut à nouveau assailli par le monde. Il se mit à fuir de nouveau mais on le reconnaissait partout. Alors il décida de partir pour l'Occident.
Il s'embarqua pour la Sicile avec un de ses disciples. Comme ils n'avaient rien d'autre que le livre des Évangiles pour payer son passage, il paya en guérissant le fils du capitaine qui était possédé par un démon. En Sicile, il se cacha et faisait un fagot de bois tous les jours. Son disciple allait le vendre à la ville voisine et cela lui permettait d'acheter du pain. Mais cela ne dura pas longtemps. Un possédé qui se trouvait à Saint Pierre de Rome déclara qu'il ne pourrait être délivré que par Hilarion qui se trouvait en Sicile. On alla chercher Hilarion pour l'amener à Rome où il guérit le possédé.
Puis, après plusieurs autres miracles qui rendirent Hilarion populaire, il décida de nouveau de prendre la fuite. Cette fois-ci, il se rendit à Épidaure puis en Dalmatie. (Croatie) Il n'y fut pas plus tranquille. Un grand dragon qu'on appelait Boa se jetait sur les gens pour le dévorer. Hilarion fit allumer un grand feu et commanda au dragon de se jeter dedans. Ce qu'il fit et fut réduit en cendres.
Finalement, pour éviter la foule, il embarqua dans un bateau en partance pour Chypre. Des pirates voulurent prendre le bateau mais Hilarion les en empêcha par sa parole. A Chypre, les démoniaques le retrouvèrent et se firent délivrer. Cela obligeait Hilarion à fuir sans cesse jusqu'à des lieux quasi inaccessibles.
Après avoir passé cinq ans sur une montagne, il mourut à quatre vingt ans. On l'enterra dans le petit jardin de l'ermitage où il avait vécu. Un dame de Paphos venait passer des nuits entières sur son tombeau pour obtenir des grâces.
Son ami Hésychius obtint de passer dix mois dans l'ermitage. Un jour que les gens ne se méfiait pas, il déterra le corps d'Hilarion, le mit dans une boîte et revint avec lui en Palestine.
La dame qui venait passer ses nuits sur le tombeau, apprit la nouvelle de sa disparition. Elle en tomba raide morte.
On représente Hilarion tirant un dragon ou entraîné par des voleurs.
Saint Malc de Maronie (Malc : Roi - Hébr.)
Les lions et les Saints ont eu
même demeure...
On voyait succéder en ces
cruels séjours
Aux brigands les lions, aux lions
les vautours...
La cruelle moitié du
monstre de Lybie
traîne en ses magasins leurs
deux corps où la vie
cherche encore un refuge...
Jérôme en est témoin,
ce grand Saint dont la plume
des faits du Dieu vivant expliqua
le volume
Il vit Malc, il apprit ses merveilles
de lui;
et mes légers accords les
chantent aujourd'hui.
Qui voudra les savoir d'une bouche
plus digne
lisez chez d'Andilly cette aventure
insigne...
Jérôme l'écrivait
lorsque le peuple franc
du bonheur des Romains
arrêtait
le torrent.
Jean de La Fontaine.
La captivité de Saint Malc, in Les grands écrivains de la France t. VI, p. 274-306 - Cité par pp. Bénédictins.
Malc est né en Syrie non loin d'Antioche (Antakya en Turquie actuelle) Il était fils unique. Ses parents le considérant comme soutien de famille voulurent l'engager dans le mariage. Mais comme il n'en voulait pas, une nuit, il s'échappa pour se retirer au désert de Chalcis dans une communauté de moines.
Après quelques années, il apprit la mort de son père. Il résolut de retourner là où il était né afin de consoler sa mère et, en même temps, recevoir son héritage. Il comptait en donner une partie aux pauvres, une autre à son monastère et en garder une autre pour lui-même. Ce qui ne convenait pas du tout pour un solitaire. Son abbé lui fit des remontrance et le supplia d'abandonner l'idée de les quitter. Mais Malc ne voulut rien savoir et il partit. Son abbé le suivit un bon bout de chemin, le conjurant toujours de rentrer. Comme il ne voulait toujours rien savoir, l'abbé lui dit "Malc, le démon vous possède, il vous a endurci la conscience. il ne peut se faire que vous ne périssiez bientôt. Une brebis qui quitte la bergerie est exposée aux loups !" Mais Malc le quitta.
Par prudence, avant de passer dans un désert fort dangereux, il se joignit à un groupe de gens. Mais à peine étaient-ils partis que des hommes armés les encerclèrent et les firent tous esclaves.
Malc fut placé dans un lot d'esclaves dans lequel il y avait une femme dont le mari était dans le groupe de voyageurs. Elle fut séparée de son mari. On mit Malc et la femme sur un chameau afin de rejoindre leur maître. "Ils n'y étaient pas tant assis que suspendus et le lait de ces animaux avec de la chair demi-cuite était toute leur nourriture."
Lorsqu'ils arrivèrent chez leur maître, on les obligea à se prosterner puis on les envoya travailler. Malc à qui on avait ôté ses vêtements fut mis à garder les troupeaux. D'un côté il était presque content car cela lui permettait de faire librement ses oraisons.
Comme il travaillait bien et que le troupeau croissait, son maître voulut se l'attacher plus fortement en l'obligeant à épouser la femme qui avait été capturée avec lui. Malc eut beau refuser et prétexter qu'un chrétien ne pouvait épouser une femme mariée, le maître menaça de lui couper la tête s'il n'obéissait pas. Malc obtempéra et s'arrangea avec la femme pour ne point réaliser tout à fait le souhait du maître.
Le soir, il emmena la femme dans sa grotte et se mit à pleurer en regrettant de ne pas avoir obéit à son abbé. Au milieu des soupirs, ils expliqua qu'il préférait perdre la vie que sa virginité.
Le femme qui supportait mal la situation de captivité lui dit qu'elle était disposée aussi à ne pas répondre à ce faux mariage et qu'ils pouvaient vivre comme frère et soeur en attendant des jours meilleurs. Malc surprit, en fut tout content, et accepta mais se tint toujours sur ses gardes. Ils passèrent beaucoup de temps sous l'oeil bienveillant de leur maître qui pensait que leur mariage leur ôterait l'envie de fuir.
Mais Malc avait le bourdon !
Il pensait toujours à son monastère dans lequel il voulait retourner. Un jour, il contemplait une fourmilière, et comme il n'était pas du tout cigale, il admira ces bêtes qui travaillaient avec courage. Cela lui inspira un plan de fuite. Il s'en ouvrit à sa prétendue épouse qui acquiesça et lui dit qu'elle partirait avec lui.
Il tua deux boucs, prépara la chair pour les provisions et utilisa leur peau pour fabriquer de quoi pouvoir franchir le fleuve qu'ils devraient traverser. Ils partirent à la faveur de la nuit et se hâtèrent afin de trouver un camp romain dans lequel ils seraient en sécurité.
Au bout de trois jours de marche, ils se retournèrent et aperçurent leur maître avec un serviteur et qui étaient à leur poursuite montés sur des chameaux. C'était l'angoisse, d'autant plus qu'ils laissaient derrière eux des traces sur le sable, trahissant ainsi leur direction. Mais ils virent une caverne dans laquelle ils s'engouffrèrent au plus vite pour se cacher. Mais comme ils avaient peur des animaux venimeux dont ces cavernes sont remplies, ils ne s'avancèrent pas loin mais trouvèrent un recoin sur la gauche dans lequel ils se blottirent.
Puis leur maître arriva au seuil de la caverne et ordonna à son serviteur d'y entrer pour les en faire sortir. L'épée à la main, il entra sans les apercevoir en criant "sortez, misérables, sortez d'ici; votre maître vous attend pour vous punir selon votre mérite !"
Mais le chambard attira une lionne qui gardait ses petits au fond de la grotte. Furieuse, elle se jeta sur le serviteur, l'étrangla et emmena son corps pour servir de pâture à ses lionceaux.
Malc et la femme hésitaient entre la crainte de subir le même sort et la joie de voir leurs bourreaux massacrés.
Comme le serviteur de revenait pas, le maître entra furibond dans la caverne mais la lionne, sans doute heureuse de l'aubaine, l'étrangla lui aussi. Bonheur pour Malc et sa compagne ! Ils étaient délivrés de leur persécuteur. Mais restait la lionne !
Cependant, celle-ci, dérangée dans son repaire, prit ses petits dans sa gueule, et, sortant de la caverne, alla s'installer ailleurs dans un endroit plus tranquille.
Après avoir attendu que la lionne soit bien partie au loin, Malc et sa prétendue femme sortirent et montèrent sur les chameaux du maître. Ils voyagèrent ainsi une dizaine de jours - les chameaux étaient chargés de nourriture. Puis ils arrivèrent sur le territoire de l'empire Romain où ils vendirent leurs chameaux pour avoir de quoi terminer leur voyage.
Malc apprit que son abbé était mort. Il retourna à son monastère pour y vivre en parfaite Sainteté et plaça sa prétendue épouse dans une compagnie de vierge. Cependant, il continua à aimer la femme comme sa soeur mais toujours en s'en méfiant un petit peu.
Cette histoire est racontée par Saint Jérôme qui a élaboré lui-même ce reportage en questionnant un vieillard qui avait connu Malc dans sa jeunesse.
Malc est représenté gardant un troupeau et contemplant, à ses pieds, une fourmilière.
- À la Sainte-Ursule, le temps parfois est un petit printemps.
- Souvent au jour de Sainte-Ursule, le froid d'un pas recule.
- Au jour de sainte Ursule, l'été d'un mois recule.
Sainte Ursule et les 11.000 vierges. (Ourse)
Sa légende est sans doute issue de la découverte de quelques vierges martyrisées au 3e siècle à Cologne.
En Angleterre, un roi très pieux voulait avoir un fils pour lui succéder. Il eut une fille. Averti par un songe que sa fille allait devoir lutter contre un ours (le diable), il l'appela Ursule (ours).
Comme elle était très belle, le fils d'un lointain roi barbare la demanda en mariage. Si son père refusait, il menaçait d'exterminer le pays. Mais Ursule annonça à son père qu'elle acceptait le mariage.
Trois ans plus tard, après la construction des bateaux, Ursule s'embarqua avec 11.000 vierges. Un tempête les poussa jusqu'en Hollande. De là, en ramant, elles poussèrent jusqu'à Cologne.
Ursule ayant eu un songe qui lui ordonnait d'aller à Rome, elle se dirigea vers Bâle avec ses compagnes. Puis elles continuèrent le voyage à pieds. Revenant de Rome, elles reprirent leurs bateaux à Bâle et rejoignirent Cologne.
Mais les Huns assiégeaient la ville. Attila tomba amoureux d'Ursule et lui offrit de l'épouser. Elle refusa et les Huns les massacrèrent toutes. Les Barbares crurent alors qu'une armée de 11.000 soldats se ruait vers eux. Pris de panique, ils s'enfuirent et ne revinrent plus. Les gens de Cologne enterrèrent les vierges et leur construisirent une cathédrale.
Un autre version destinait les vierges à s'unir aux soldats qui s'étaient installés en Armorique afin d'en augmenter la population.
Son culte prospéra considérablement. Les "Acta Sanctorum" donnent la liste des noms des onze mille vierges.
Saint Walfroy (Loup - Wulf)
Nous connaissons la vie de saint Walfroy par les écrits de saint Grégoire de Tours.
Originaire de Lombardie, Walfroy vint se fixer en Ardennes à Yvois qui fut appelé plus tard Carignan.
Sur une colline, près de la Ferté-sur-Chiers, il y avait un culte de Diane et les habitants avaient construit une immense statue de Diane au sommet de la colline. Walfroy construisit une grande colonne. Il se fixa à son sommet et vécu là plusieurs années sans se protéger du froid. De là-haut, il prêchait aux païens. Il réussit à faire détruire la statue. Mais à peine l'avait-il détruite qu'il fut couvert de pustules malignes sur tout le corps. Il arriva à se guérir en se frottant avec un onguent dans lequel il avait mis de la poussière qui provenait du tombeau de saint Martin.
""Pendant l'hiver, j'étais saisi d'un tel froid que les ongles de mes pieds se fendaient et tombaient d'eux-mêmes, et l'eau de la pluie qui tombait sur ma barbe s'y gelait et pendait en forme de chandelles." Ce fut le seul stylite d'Occident.
Mais Magnéric, l'évêque de Trêves finit par lui ordonner de descendre de sa colonne afin de rejoindre un monastère. Il la fit d'ailleurs démolir.
Walfroy mourut vers l'an 600.
Sainte Céline
Céline épousa Émile, comte de Laon. Elle en eut un enfant : Prince ou Principe, qui devint évêque de Soissons. Puis elle devint stérile. Elle pria longuement afin d'obtenir une plus nombreuse progéniture.
Dans les bois de la Fère, il y avait un ermite aveugle qui s'appelait Montan. Une nuit de prière, il eut une vision. Dieu lui apparut en l'enjoignant d'aller dire à Céline qu'elle aurait un second enfant qui serait nommé Rémi.
Montan se rendit donc à Cerny où se trouvait le château de Céline et lui apporta la bonne nouvelle. Étonnée, elle lui demanda comment cela pouvait arriver. Montant lui répondit que cela arriverait mais que, en plus, lorsqu'elle viendrait à sevrer son enfant, il lui prendrait quelques gouttes de lait pour les mettre sur ses yeux, ce qui lui redonnerait la vue.
Dix mois plus tard, Céline mit un enfant au monde et l'appela Rémi. Il devint saint Rémi. Elle donna du lait à Montan qui recouvra la vue.
Elle mourut à un âge avancé.
Sainte Céline de Meaux
Destinée au mariage, elle s'échappa et rejoignit sainte Geneviève qui la cacha dans le baptistère de l'église de Meaux. Son fiancé en colère ne put la retrouver. Elle devint religieuse et mourut vers l'an 530. Elle est patronne de Meaux.
Saint Astier
Solitaire dans le Périgord au 7e siècle. Au moment de sa mort, les cloches de tous les villages environnant sonnèrent toutes seules.
21 OCTOBRE | ||||
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Palefrenier | ||||
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Moine | ||||
Confesseur | ||||
Confesseur | ||||
Évêque | ||||
Évêque | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Moine | ||||
Abbé | ||||
Fils d'Adam |