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24 octobre

- Souvent à la Saint-Florentin, l'hiver lisse le chemin.

Saint Florentin

BONNET est un village modeste du département de la Meuse, sur la route de Nancy à Orléans, à mi-chemin entre Vaucouleurs, sur la Meuse et Joinville, sur la Marne. Sa célébrité lui vient de son antique église qui abrite le tombeau de Saint FLORENTIN.

Saint FLORENTIN, qui, d'après les traditions locales et la liturgie touloise, serait le fils d'un roi d'Ecosse et aurait vécu au milieu du VIIème siècle. (communiqué par M. Philippe Raulet de Saint Dizier )

Sa vie.

Au moment où il allait succéder à son père comme roi d'Ecosse, Florentin entendit la voix d'un ange qui lui ordonnait de quitter don pays ; sans hésitation, il partit. Le roi envoya trente chevaliers à sa recherche ; ils le rencontrèrent en effet, mais il foula aux pieds la couronne qu'ils lui offraient et il continua sa marche, suivi maintenant par les chevaliers, gagnés à sa cause et devenus des compagnons. Ils arrivent un beau jour au bord de la mer : Florentin se met en prières et demande à Dieu de lui faire traverser les flots. Son ange protecteur lui apporte alors, en guise barque, une longue et large croix. Il y monte avec ses compagnons et tous se mettent à prier avec ferveur ; la croix atterrit sur le rivage de France.

A la demande de Florentin, tous se séparent pour aller de différents côtés évangéliser le pays. D'étape en étape, Florentin arrive un jour dans le village de Bonnet où il se loue comme porcher aux habitants afin de racheter sa naissance par l'humilité de sa vie. Cette fois encore, le roi son père ayant réussi à découvrir sa retraite, lui dépêche de nouveaux messagers. Mais Dieu les rend aveugles dès qu'ils mettent le pied sur le territoire de Bonnet ; ils reviennent donc en arrière et ils recouvrent aussitôt la vue.

Florentin vécut trente deux ans à Bonnet dans l'humble condition de porcher. Dieu comme récompense lui accorda le don de faire des miracles : tous les infirmes qui venaient s'agenouiller devant lui, partaient guéris ; la légende ne parle pas encore de fous.

Le diable, naturellement, s'en mêla, comme dans tant d'histoires de Saints, mais Florentin n'eût qu'à faire le signe de la croix pour le mettre en fuite. Il revint alors sous les traits d'une fille de roi, accompagnée de ses suivantes et venant lui proposer sa main. Florentin ne fut pas victime d'une telle ruse mais cette fois il y eut combat ; il fut même acharné durant trois jours et Florentin dut recourir à son bâton noueux pour abattre le diadème et les cornes pointues de Satan. Mais épuisé par la lutte, Florentin planta son bâton en terre, s'étendit sur le sol et s'endormit profondément. A son réveil, il ne put reprendre son bâton qui avait pris racine et à ses pieds jaillissait une source d'eau vive.

On la couvrit d'une voûte en pierres et on l'entoura de dalles sur lesquelles on grava par la suite une multitude de croix ; c'est la source qui sera fréquentée par les malades et qui alimente encore aujourd'hui le lavoir communal. Elle fut longtemps en grande vénération.

Un jour Florentin s'étant senti malade et s'étant alité, l'ange lui apparut pour la troisième fois et lui annonça la fin de ses épreuves. Avant de mourir, il demanda qu'on mît son corps sur une charrette attelée de deux taureaux rouges et qu'on l'ensevelît là où elle s'arrêterait. Les taureaux se dirigèrent vers la forêt voisine et voilà que, ô merveille, les arbres s'écartèrent pour leur livrer passage. Les taureaux s'étant arrêtés dans le bois, on y enterra Florentin, puis au dessus de sa tombe on érigea un mausolée et enfin, au-dessus du mausolée, une église.

Telle est la légende, qui se trouve d'ailleurs retracée sur les murs de l'église, de chaque côté de la porte d'entrée, en dix-neuf fresques hautes de un mètre vingt-cinq sur zéro mètre quatre-vingt-dix de large. Au bas de chaque tableau figure un texte en caractères gothiques. Les peintures, dont quelques unes sont malheureusement en piteux état, dateraient du XVème siècle. Elles furent déjà restaurées en mil huit cent soixante seize, par le peintre Lallouette.

- A la saint Raphaël, la chaleur monte au ciel.

Saint Raphaël

Les archanges ont été "déménagés" au 29 septembre depuis Vatican II. Auparavant, saint Raphaël était fêté en ce jour bien que la date de sa fête ait varié selon les endroits.

On le connaît surtout par l'histoire de Tobie. (voir au 12 septembre)

Raphaël est un ange bienfaiteur dont le nom signifie "celui qui guérit". Il est un des patrons des infirmiers. Au XVe siècle, il était patron des voyageurs.

Il était invoqué pour guérir la teigne des enfants. (la rafe ou rache infantile - Cf Merceron)La lèpre était parfois désignée comme le "mal saint Raphe"

Le culte des anges est venu d'Orient et s'est répandu pendant les premiers siècles. (hérité du judaïsme) Il y aurait 7 archanges. En 744, le concile de Soissons décide qu'on ne nommera plus que trois archanges dans le culte : Michel, Gabriel et Raphaël.

Un texte de la messe de saint Raphaël dit :

Viens à notre aide Archange
toi dont le nom est "remède de Dieu"
chasse les maladies des corps
procure la santé aux esprits.

Saint Senoch ou Senou

Est issu du peuple des Taïfales venus s'établir dans le Poitou et ayant donné son nom à la ville de Tiffauges. Il naquit vers 539. Il s'installa comme solitaire près de Ligueil (Indre et Loire) Il avait toujours de grosses chaînes autour du cou, des mains et de pieds. Il fit beaucoup de miracles et mourut en 579.

Saint Magloire

Né en Bretagne, son père s'appelait Umbrafel et sa mère Asfelle. Il fut élevé, au 6eme siècle, sous la conduite de saint Samson. Il fut ordonné prêtre puis nommé abbé du monastère de Lanmeur, où il gouverna 52 ans, et enfin, évêque de Dol, successeur de saint Samson.

Se sentant trop vieux, il demanda à démissionner et partit vivre en solitaire au bord de la mer.

Mais les gens venaient le voir. Il faisait beaucoup de miracles en les guérissant. Le comte Loïescon, de Dol, ayant été guérit d'une lèpre qui le rongeait depuis 7 ans, lui fit cadeau de la moitié de l'île de Jersey qui lui appartenait. La moitié de l'île appartenait au comte et l'autre moitié à Magloire. Mais toute la faune qui peuplait l'île passa sur le domaine de Magloire. La femme de Loïescon qui n'avait pas été d'accord avec le partage fut encore plus troublée par cette fuite du gibier et des poissons. Elle finit par convaincre son mari d'échanger les territoires et de prendre pour lui celui des moines tout en leur faisant cadeau du leur. A peine la transaction avait elle été faite que le gibier, les poissons et les oiseaux émigrèrent à nouveau pour occuper la moitié allouée à Magloire. En désespoir de cause, Loïescon abandonna toute l'île aux moines.

Magloire y construisit un monastère et rassembla 62 religieux. Il passa le reste de sa vie avec eux et mourut le 24 octobre 586. Il était octogénaire.

Saint Erembert du Pecq

Il naquit au Pecq près de Saint Germain en Laye. Il entra au monastère de Fontenelle (devenu saint Wandrille). Puis il devint évêque à Toulouse. En faisant un voyage vers le Pecq, il s'arrêta à Vincourt, ancien village près de Poissy. Un incendie du village se déclara. Il l'arrêta en brandissant son bâton pastoral. Puis il se retira à Nouveau à Fontenelle où il mourut en 678.

Saint Jean-Ange Porro

Lorsqu'il priait à genoux dans son jardin et sous la neige, des roses fleurissaient autour de lui.

C'était au 16e siècle à Cavacurta, près de Lodi.

24 OCTOBRE        
NOM DATE LIEU VIE  
        Évêque
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Évêque
        Évêque
        Abbé
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Abbé
        Évêque
        Palefrenier
        Abbé
        Moine
        Confesseur
        Confesseur
        Évêque
        Évêque
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Moine
        Abbé
        Fils d'Adam