- Gelée blanche à la saint Eustache, grossit le raisin qui tache
Saint Eustache de Rome (l'homme aux beaux épis ou à la récolte abondante)
Saint "douteux" dont le culte a disparu du calendrier depuis 1969. Il était invoqué pour guérir des hémorragies. Sans doute à cause de son nom et du sang qui "tache". Le dicton ci-dessus semble être en rapport avec ce calembour.
Merceron a remarqué un calembour inséré dans un site internet : "Saint Teu se tâche". Il fait remarquer que le nom du saint au moyen-âge était Witasse ou Vitase. Ce qui n'est pas loin de l'exclamation de Jean de l'ours devant la force de ses nouveaux amis "oh viétase !" : vit d'a(s)ne : sexe d'âne.
Sa légende ressemble un peu à celle de saint
Hubert. Placidas, général Romain chassait un cerf dans la forêt.
Le cerf se retourna et Placidas aperçut une croix entre ses bois. Le
cerf lui dit : Pourquoi me poursuis-tu, Je suis Jésus que tu honores
sans le savoir. Les aumônes que tu fais aux indigents sont montées
jusqu'à moi.". Placidas tomba de cheval et se mit à genoux.
Il
rentra chez lui à la nuit tombée et raconta le tout
à sa femme qui, de son côté avait eut une vision du
Christ.
Puis se firent tous deux baptiser avec leurs fils. Lui sous le nom d'Eustathe. (solide, stable) et elle sous celui de Théopista.
Il lui arriva alors toutes sortes de misères. La peste vint ravager sa maison en tuant tous les serviteurs puis tout le bétail. Il quitta la maison avec sa famille. Pendant ce temps, des voleurs vinrent cambrioler et s'emparèrent de tous ses biens.
En approchant de la mer, ils s'embarquèrent dans un vaisseau. Arrivés au port, comme Eustathe n'avait pas de quoi payer le passage, le capitaine retint , en gage, Théopista qu'il trouvait fort jolie.
Séparé de sa femme, il arriva avec ses deux fils au bord d'un fleuve. Comme les eaux étaient un peu grosses, il passa d'abord avec un des fils qu'il déposa sur l'autre rive. Puis il rentra dans l'eau pour aller chercher le second. Du milieu du fleuve, il aperçut un lion qui ravit son second fils. Se retournant, il vit un loup qui ravit celui qui était déjà sur la rive opposée. Et le voila au milieu du fleuve, s'arrachant les cheveux et poussant des hurlements de douleur.
Les enfants ne furent pas dévorés. Des bergers voyant le lion lâchèrent leurs chiens qui l'obligèrent à laisser le fils d'Eustathe. D'autre part, des laboureurs poursuivirent le loup qui se débarrassa de sa proie. Puis les uns et les autres élevèrent les enfants comme leurs propres fils mais chacun de leur côté, si bien que les fils vécurent séparément.
Eustathe ne savait pas ce qui s'était passé. Désespéré, il s'engagea comme garde champêtre dans un village voisin. Il vécut ainsi pendant quinze ans.
Après de longues tribulations dignes d'un conte des mille et une nuits, le père, la mère et les enfants se retrouvèrent dans l'exaltation et la fête.
Mais un nouvel empereur venait d'être élu. Il n'aimait pas les chrétiens.
Eustathe clame pourtant sa foi et se fait arrêter puis mettre dans un taureau de bronze chauffé à blanc. Trois jours après, on les retrouva morts mais intacts comme s'ils s'étaient endormis.
Les thèmes de sa "vita" sont empruntés au monde des contes.
- Septembre humide, pas de tonneau vide.
Saint François de Posadas
Dominicain du 18e siècle en Espagne. Ses parents étaient maraîchers. Il fit des études aidé par un dominicain. Puis il voulut se faire Dominicain à son tour. On le refusa d'abord parce que ses parents étaient des marchands. Puis il fut, finalement accepté chez les dominicains de la Scala Coeli près de Cordoue. Il fut ordonné prêtre.
Quand il disait la messe, il lui arrivait des choses gênantes. Il disait que le sol lui manquait. C'est qu'il lévitait. Il mourut subitement en 1713.
Bienheureux Thomas Johnson et ses huit compagnons.
Dans l'Angleterre du 16e siècle, les appareils de tortures officielles étaient très élaborés. Il y avait surtout le "triple tree" : un très grand arbre à triple tronc reliés par des poutres où l'on pendait les condamnés. Le rituel commençait par le "drawn" , le corps tiré sur une claie, puis le "hanged", pendu mais pas trop, puis retiré encore vivant jusqu'au billot, puis le "quartered", dépecé. Ce n'est qu'en 1860 que l'on ne retint plus que le hanged.
En 1540, la victime à demi-étranglée, encore vivante, était traînée nue jusqu'au billot. Là, on l'éventrait et on lui tirait progressivement les boyaux. Ensuite, on lui arrachait le coeur puis on l'équarrissait. Les entrailles allaient au feu et les membres étaient exposés jusqu'à ce que les oiseaux les aient mangés.
C'est le supplice qu'ont subit Thomas Johnson et ses huit compagnons chartreux qui refusèrent de faire allégeance à Henri VII.
20 SEPTEMBRE | ||||
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NOM | DATE | LIEU | VIE | |
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Martyr | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Évêque | ||||
Évêque | ||||
Abbé | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Abbé | ||||
Évêque | ||||
Palefrenier | ||||
Abbé | ||||
Moine | ||||
Confesseur | ||||
Confesseur | ||||
Évêque | ||||
Évêque | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Moine | ||||
Abbé | ||||
Fils d'Adam |