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4 septembre

- Du premier au huit, l'hirondelle fuit.

Saint Moïse Prophète (sauvé des eaux)

Dans la Bible, il fut sauvé des eaux, Dieu lui apparut sur le mont Horeb... le buisson ardent, les tables de la loi, le veau d'or, son enlèvement au ciel tel Hénoch. A lire dans la Bible.

Saint Marcel (petit mars ou marteau ou cheval)

Il vivait à Lyon au 5e siècle. Il fut arrêté comme chrétien et emprisonné. Un ange vint ouvrir la porte de la prison et il put s'enfuir en remontant vers Chalon-sur-Saône. Là, il put trouver l'hospitalité chez un homme qui s'appelait Latinus et qu'il convertit.

Un nouvel édit de persécution ayant été promulgué, il trouva plus prudent de fuir encore vers Dijon. En chemin, il tomba sur une fête païenne. Il fut poliment invité à y prendre part mais il refusa puisqu'il était chrétien. Quelqu'un cria "Mais c'est le prisonnier de Lyon !". On l'attacha alors - sans doute pour animer la fête - à deux branches d'arbre violemment courbées afin qu'elles le disloquent en se redressant. Comme il résistait, on le détacha et on le condamna à être enterré debout jusqu'à mi-corps. Il resta ainsi 3 jours puis mourut.

On le représente attaché à deux branches d'arbres ou enterré debout jusqu'à la ceinture.

Saint Marin d'Arbe, tailleur de pierres

Il naquit à Arbe, en Dalmatie au 4e siècle. Il devint tailleur de pierre avec son ami Léo (qui deviendra saint Léo)

La ville de Rimini ayant été détruite, ils s'y rendirent en espérant y trouver du travail. Ils furent étonnés d'y voir nombre de chrétiens condamnés aux travaux forcés.

Après trois ans, Léo se retira sur le mont Feltro où il bâtit une ville à son nom : San Léone.

Marin resta à Rimini jusqu'à ce que les bâtiments soient reconstruits. Après cela, il se mit à prêcher. Une femme prétendit qu'il était son mari et qu'il devait vivre avec elle. Elle l'assigna devant le juge. Si Marcel n'avait pas peur des tourments qu'on pouvait lui faire subir à cause de la religion, il ne voulait pas que le juge l'oblige à vivre avec cette femme qu'il ne connaissait pas. Il s'enfuit secrètement et se cacha sur le mont Titan où il vécu un an dans une grotte. Les animaux féroces venaient le traquer à la porte de la grotte mais il les chassait en faisant le signe de croix.

Il fut découvert par des bouviers qui racontèrent la nouvelle à la ville. La femme qui le poursuivait recommença à le harceler mais il fit sortir le démon qui l'habitait et elle retourna à la ville toute convertie.

Sa réputation grandit et les gens venaient le voir. Un notable qui voulait le chasser de sa grotte devint paralytique. L'évêque de Rimini lui accorda le diaconat.

Marin vécut là jusqu'en 307, année où il mourut. On l'a enterré dans sa cellule. Une ville s'est bâtie autour de lui : Saint Marin, qui est devenu une République.

On le représente avec des outils de tailleur de pierre ou condamnant un ours qui avait dévoré son âne à rendre les services de l'âne.

Sainte Rose de Viterbe

Mythifiée à souhait, Rose naquit à Viterbe en 1235. Ses parents Jean et Catherine étaient des gens pauvres mais très chrétiens.

Dans son berceau, elle ne vagissait ni ne criait ni ne pleurait jamais. En somme, elle ne demandait jamais rien. Les Petits Bollandistes, dans un style exagérément emphatique, disent que "son regard se fixait angéliquement vers le ciel".

Il paraît que les premiers mots qui sortirent de sa bouche ne furent pas "papa" et "maman" mais "Jésus" et "Marie".

Au lieu de s'amuser, elle passait son temps devant les images pieuses et principalement devant celles de la Vierge et de Jean-Baptiste. Elle fuyait les enfants de son âge et ne sortait de la maison que pour aller à l'église.

A l'âge de 3 ans, elle ressuscita un parent que l'on était en train d'enterrer.

Très vite, elle développa un goût certain pour la souffrance et l'isolement.

Elle allait aussi trouver les pauvres à qui elle donnait des bouts de pain qu'elle prenait sur son repas. Ça ne l'empêchait pas, quand ses parents étaient absents, de "piquer" dans le garde manger pour aller faire des distributions plus abondantes.

A l'âge de 7 ans, elle voulut entrer au monastère de sainte Marie des Roses mais comme elle était trop jeune, on la refusa. Qu'à cela ne tienne, elle aménagea une pièce dans la maison de ses parents et s'y enferma pour vivre une vie ascétique de solitude. Elle se donnait la discipline et se frappait la poitrine avec une grosse pierre jusqu'à ce que le sang coulât et jusqu'à ce que, épuisée de fatigue, elle tombât dans une mare de sang. Dès qu'elle se réveillait, elle recommençait. Ses parents inquiets tout de même de la tournure des choses la retirèrent de sa prison en lui demandant de choisir une autre conduite de vie. Mais elle leur rétorqua que son âme avait besoin de ces austérités si elle voulait être sauvée.

Elle redoubla alors de ferveur dans ses macérations. Les gens qui passaient dans la maison la regardaient à travers la porte et la voyaient constamment en extase, ou évanouie, ou se flagellant. On s'apercevait que, pour elle, souffrir était une vraie félicité.

Mais elle tomba malade. Elle avait 8 ans et cela dura 15 mois. Elle arriva à la dernière extrémité et on la croyait déjà morte. C'était la veille de la Saint Jean. Elle était étendue sur son lit et ne bougeait plus.

Lorsqu'elle se releva avec les yeux pleins de vie et cria à l'assemblée présente "pourquoi ne saluez-vous pas la Vierge qui est là devant moi ?" Elle lui était apparue en lui recommandant de faire partie du Tiers-Ordre de saint François.

A partir de ce moment, elle arpenta les rue de Viterbe en prêchant ça et là avec vigueur. on la voyait partout et les foules s'assemblaient et pleuraient en écoutant ses paroles.

Un jour, ce fut le Christ sanglant qui lui apparut. Elle en tomba évanouie par trois fois.

Quelques mois plus tard, la ville avait changé et le nombre de meurtre et de rapines avait considérablement diminué. C'était, paraît-il dû à l'emprise que Rose avait sur la foule de Viterbe.

Ce pouvoir ne fut pas du goût tout le monde. Les partisans de Frédéric II d'Allemagne, (roi de Sicile et ennemi de la papauté) qui avaient envahit la ville chassèrent Rose et sa famille hors de la ville.

Il allèrent vers Soriano où ils furent accueillis. Rose y prêcha de plus belle. Ensuite, il se dirigèrent vers Virochiano où Rose demanda qu'on dresse un bûcher sur la place. On y mit le feu et Rose monta sur le bûcher. Mais les flammes ne lui firent aucun mal. Elle se promenait sur le bûcher comme sur de la verdure. Tout cela impressionna les gens de la ville qui ne pouvaient faire autrement que de se convertir.

Elle annonça la mort de Frédéric II qui mourut effectivement peu de temps après, étouffé dans son lit.

Puis elle parcouru encore la province et rentra à Viterbe après la mort de Frédéric II. Elle désira entrer à Sainte Marie des Roses mais on ne l'accepta pas. Dès lors, sa maison fut transformée en un véritable couvent où elle continuait à s'ensanglanter avec des instruments de pénitence.

Très vite elle tomba malade. L'esprit dévorateur qui la possédait fit son oeuvre de langueur et de mélancolie. Elle mourut le 6 mars 1252. Elle avait 16 ans.

Sainte Rosalie de Palerme

Rosalie naquit à Palerme en 1130. Elle était de sang royal, de la famille de Charlemagne, fille du duc Sinibaldo di Quisquina delle Rose et nièce du roi Roger de Hauteville.

Pendant une battue sur le mont Pellegrino surplombant Palerme, un lion allait tuer le roi, mais Baudoin qui était un hôte de marque de la cour, tua le fauve et sauva le roi. Le souverain lui demanda alors ce qu'il voulait pour lui avoir sauvé la vie. Il demanda la main de Rosalie. Mais Rosalie n'en voulait pas et s'enfuit en laissant sa mère découragée en même temps que toute la garnison du palais. Elle n'avait que 14 ans.

Elle arriva sur la montagne de Quisquina, guidée par deux anges. Ils lui indiquèrent une caverne au milieu d'un bois qui couvrait le sommet. Elle y vécut plusieurs années en mangeant des racines et buvant l'eau des rivières. Bien sûr, elle ne s'ennuyait pas car, entre ses oraisons, les anges lui tenaient compagnie.

Elle passait aussi son temps à "taguer" les parois de sa grotte. Elle y gravait des mots qu'on peut encore lire aujourd'hui : "ego Rosalia"...etc.

Cependant, sa famille la cherchait dans toute la Sicile. Les anges l'avertirent de ce qu'elle serait bientôt découverte. Elle prit alors le crucifix qu'elle avait emporté de chez elle et se dirigea vers le mont Pellegrino. Les anges lui montrèrent une grotte qui lui était destinée. L'entrée était très étroite et, dans la grotte, on pouvait à peine se tenir debout. Le sol était si humide qu'il était recouvert de boue. Elle put difficilement trouver un coin pour dormir.

Elle y passa la fin de sa vie et mourut le 4 septembre 1160.

On ne retrouva pas son corps. La montagne avait enveloppé le corps de Rosalie d'une couche transparente comme de l'albâtre. Une rumeur disait qu'on ne le retrouverait que lorsque Palerme serait en proie aux calamités.

Il fallu attendre le 16 mai 1624 pour redécouvrir le corps de sainte Rosalie.

Un bateau était arrivé de Tunis et avait propagé la peste. Palerme était devenu un véritable lazaret à ciel ouvert. On avait bien prié les saintes patronnes : Agathe, Christine, Nymphe, Olive, sans résultats.

Un savonnier, Vincenzo Bonelli, dont la femme était morte de la peste, alla tenter de passer son amertume en se promenant dans le mont Pellegrino. Un orage éclata et il s'égara. Rosalie lui apparut et lui indiqua où se trouvait son corps. Dès que le corps fut exposé en public, la peste cessa à l'instant.

Elle est patronne de Palerme.

Chaque année, aux alentours du 14 juillet de grandes festivités ont lieu à Palerme : le Festino. Le sommet de la fête est un cortège fastueux avec, entre autres, un énorme char (une machine) représentant un bateau, tiré par 40 mulets qui promène la statue de la sainte. Ces fêtes durent une semaine. .

4 SEPTEMBRE        
NOM DATE LIEU VIE  
        Évêque
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Évêque
        Évêque
        Abbé
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Abbé
        Évêque
        Palefrenier
        Abbé
        Moine
        Confesseur
        Confesseur
        Évêque
        Évêque
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Moine
        Abbé
        Fils d'Adam