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23 août

- Coupe ton bois en pleine lune d'Août, il sera sain comme un os.

- C'est le soleil en Août qui donne aux pommes leur goût.

Saint Sidoine Apollinaire (originaire de Sidon au Liban : Saïda : forteresse des mers) Au Féminin : Sidonie.

Malgré son nom, Sidoine naquit peut-être à Lyon dans une famille noble au 5e siècle. Il fut élevé dans la religion chrétienne et fit de brillantes études. Il embrassa la carrière politique puis épousa Papianilla, fille d'un sénateur. Il se retirèrent en Auvergne où la famille possédait des biens et des esclaves. Petit à petit, il se tourna vers la spiritualité à tel point qu'on le fit évêque de Clermont-Ferrand. Après avoir gagné le sacerdoce, il vécut avec Papianilla comme frère et soeur.

Les temps n'étaient pas sûrs, on craignait sans cesse des attaques de Wisigoths. Les guerres civiles étaient nombreuses autour de Rome, ce qui valait aux représentants de l'empire des réactions violentes. La terreur régnait.

Les évêques avaient un grand rôle de soutien pour la population. Sidoine Apollinaire s'y employa tant qu'il le put. Après la trêve signée en 474, l'Auvergne respira un peu. Mais en 475, les Wisigoths signèrent une paix avec les Romains moyennant la cession de l'Auvergne. Euric envahit donc le pays et exila Sidoine Apollinaire dans une forteresse à Livia, près de Carcassonne. Puis, inquiet de la réaction du peuple, il fit revenir Sidoine à la grande satisfaction des auvergnats.

Comme Sidoine était très "diplomate", il restait très discret vis-à-vis d'Euric. Cela ne l'empêcha pas de travailler fermement à l'organisation du christianisme dans la région.

Il fut combattu par deux prêtres : Honorius et Hermanchius qui finirent par convaincre de chasser Sidoine de l'église. Le jour où cela devait s'accomplir, la foule se rendait à l'église. Honorius se retira dans un cabinet pour ses besoins intimes et y rendit l'âme. Hermachius qui l'attendait finit par aller voir ce qui se passait et trouva le cadavre de son complice. Comme il y voyait la punition divine, il cacha son crime et sa honte devant les partisans de Sidoine.

Celui-ci reprit l'administration du diocèse. Il mourut en 489 sans avoir eu le temps de se rendre compte des fruits de son travail. En effet, les choses se calmèrent et le christianisme pu se répandre avec sérénité.

- A la Sainte-Rose, pour le travailleur pas de pause

Sainte Rose de Lima.

Fête le 23 août (avant vatican II elle était fêtée au 30 aoüt)

Née le 20 avril 1586 à Lima au Pérou, elle s'appela d'abord Isabelle. Son père s'appelait Gaspard des fleurs et sa mère Marie d'Oliva.

C'est en raison de son teint rose que sa mère la nomma Rose. Un peu plus tard, Rose décida qu'il fallait l'appeler Rose de Sainte Marie. (On raconte que c'est parce que sa mère avait aperçu une fort belle rose sur le visage de sa fille qu'elle ne l'appela plus que Rose)

En fait, elle fut atteinte d'une maladie de la peau qu'on soigna au mercure. Certains disent qu'il s'agissait de la gourme, maladie qui semble pourtant réservée aux chevaux.
Elle est invoquée pour toutes le maladies inflammatoires. (eczémas, érésypèle...) Les croûtes qui couvrent le visage des enfants sont parfois appelées le mal de Sainte Rose.

Tout-bébé, elle eut à subir de graves interventions chirurgicales qui, miraculeusement se passèrent sans complications.

Elle entreprit de vivre saintement. A quinze ans, elle décida de ne plus manger de viande. Cependant, sa mère l'obligea à manger de tout, mais, en cachette, Rose s'arrangeait pour mettre quelque chose dans ses aliments afin de leur donner un goût amer. Elle les mélangeait avec de l'absinthe ou des herbes sauvages. Elle avait toujours sur elle une fiole avec du fiel de mouton avec lequel elle arrosait ses aliments.

Elle s'était promise de vivre dans une dépendance parfaite vis à vis de tout le monde afin de répondre à un maximum d'obéissance. Elle allait tous les jours demander à sa mère de lui donner ce qu'il fallait pour les activités journalières. Cela jusqu'au jour où sa mère furieuse lui rétorqua qu'elle ne voulait pas être la servante de sa fille.

Elle passait une bonne partie de ses nuits à travailler la couture. Le jour, elle cultivait un jardin afin d'en faire bénéficier ses parents.

Elle était devenue très belle et d'une humeur fort douce. Sa mère songea à la marier. Pour éviter cela, Rose avait coupé ses cheveux et les décolorait afin de renforcer à l'aspect maladif qu'avaient déjà provoqué ses jeûnes. Les demandes en mariage étaient nombreuses mais Rose les refusa toutes. Après de nombreuses négociations orageuses avec ses parents, sa mère finit par accepter qu'elle fasse partie du Tiers ordre de Saint Dominique.

Elle se construisit alors un ermitage dans sa maison. Elle y passait tout son temps en prière, en dehors des tâches les plus viles qu'elle accomplissait pour soulager le travail des servantes. Afin d'accentuer encore ses mortifications, elle épiait l'occasion où l'on cuisait chez ses parents. Lorsqu'elle ne pouvait être aperçue de quiconque, elle se présentait devant la bouche du four brûlant et y mettait ses pieds jusqu'à ce qu'elle en défaillit de douleur. Elle s'était fait faire une couronne avec trente trois pointes de fer - en souvenir de l'âge de la mort du Christ et se la mettait sur la tête afin d'en subir des douleurs extrêmes.

Toutes les nuits, elle se frappait cruellement avec des chaînettes de fer, s´offrant à Dieu comme une victime sanglante pour l´Église et les pécheurs. Elle se fit un lit avec des morceaux de bois liés avec des cordes; elle remplit les intervalles avec des fragments de tuiles et de vaisselle, les parties acérées tournées vers le haut. Rose coucha sur ce lit pendant les seize dernières années de sa vie.

Sa conduite paru si étrange qu'on la fit examiner par des théologiens de l'université de Lima. Mais ceux-ci déclarèrent que ses peines étaient une épreuve de Dieu et qu'il n'y avait pas à s'en inquiéter.

Elle conversait souvent avec Jésus-Christ ainsi qu'avec sainte Catherine de Sienne qui lui apparaissaient régulièrement.

On raconte qu'un jour, la flotte hollandaise était apparue dans le port de Lima, au grand effroi de la population qui croyait à une invasion. Rose, apprenant cela, se rendit à l'église et se mit à prier. Peu de temps après on vint lui dire que la flotte avait levé l'ancre sans autres menaces.

Elle eut le don de prophétie et prédit même sa mort qui devait arriver le jour de la saint Barthélémy.

A l'âge de trente et un ans, elle tomba malade au commencement du mois d'août. Son corps était envahi par toutes sortes de maladies qui firent reculer les médecins impuissants. Le 24 août 1617, elle mourut après un longue extase.

La nouvelle se répandit et les gens accoururent. Il fallut remplacer six fois sont vêtement qui était déchirés par ceux qui voulaient en emporter un morceau.

Sainte Rose est patronne de Lima. On la représente avec un grappin qui supporte une ville.

23 AOÛT        
NOM DATE LIEU VIE  
        Évêque
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Évêque
        Évêque
        Abbé
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Abbé
        Évêque
        Palefrenier
        Abbé
        Moine
        Confesseur
        Confesseur
        Évêque
        Évêque
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Moine
        Abbé
        Fils d'Adam