31 août
- Autant de brouillards en Août, autant de déluges dans l'année.
Saint Raymond Nonnat (Germ : ragin mund : conseil protecteur - ou Rey mundo : roi du monde)
A Portel, en Catalogne, la mère de Saint Raymond Nonnat était enceinte au 7e mois. Elle contracta une maladie grave qui la fit mourir avant d'accoucher de son enfant. Les médecins assuraient que l'enfant était mort aussi et que c'était même lui qui avait provoqué le décès de sa mère. Cependant, le père ne pouvait se résoudre à enterrer sa femme sans savoir ce qu'elle portait dans son ventre. Un des parents, qui s'était aperçu de l'inquiétude du père, prit son couteau et taillada le côté gauche de la morte. On vit apparaître alors un bel enfant plein de vie.
Tout le monde en fut émerveillé. Le conte Raymond de Cardone s'offrit à être le parrain. Il lui donna son nom. Mais on rajouta un surnom : Nonnat, ce qui veut dire en Catalan : "qui n'est pas né".
Quelques années plus tard, Raymond qui souffrait de ne pas avoir de mère porta toute son affection sur la Vierge Marie et ne parlait que d'elle. Le père qui craignait pour la vie de son fils, ne le laissa pas poursuivre ses études et le plaça dans une de ses métairies. Ce n'est pas que Raymond appréciait mais il était très obéissant.
Il alla jusqu'à garder les moutons. En marchant dans la montagne, il découvrit une petite chapelle dédiée à saint Nicolas et dans laquelle il y avait une statue de la Vierge. Elle devint l'objet quotidien de ses dévotions.
Les bergers des alentours le voyaient souvent à genoux devant la statue. Ils allèrent trouver son père pour lui dire que Raymond négligeait son travail. Le père furieux se rendit dans la montagne. Quand il arriva à l'endroit où paissait le troupeau, il vit un jeune homme d'une beauté admirable qui le gardait. Il n'osa même pas lui adresser la parole.
Il se dirigea vers l'ermitage et demanda à Raymond qui était ce jeune homme qui gardait le troupeau. Raymond, qui ignorait le miracle, s'effondra en pleurs et demanda pardon pour sa négligence.
Le père comprit que la Providence veillait sur son fils. Il partit rassuré et joyeux.
Quelque temps plus tard, la Vierge lui apparut pour lui demander d'aller à Barcelone afin d'entrer dans une congrégation religieuse dirigée par saint Pierre Nolasque.
Il y reçu l'habit de l'ordre de Notre-Dame de la Merci ou de la rédemption des captifs.
Après quelques années, le Moine Sérapion avait été désigné pour se rendre en Afrique afin d'y racheter des prisonniers. Puis, peu avant sa mission, il dut y renoncer pour aller en Angleterre d'urgence. On le remplaça par Raymond Nonnat.
A trente ans, il partit donc pour Alger avec de fortes sommes d'argent destinées à racheter les captifs. Arrivé à Alger, les fonds qu'il transportait furent très insuffisants. Il dû faire demander des sommes supplémentaires. Il négocia pour que tous les captifs soient libérés et se donna lui-même en otage en attendant que l'argent lui parvienne.
Le voilà donc chargé de chaînes, subissant les outrages et les cruautés de ses geôliers. Ceux-ci furent excessifs à tel point que le chef de la prison annonça bien haut, avec une trompe, que s'ils faisaient mourir le prisonnier, eux-mêmes devraient payer la rançon.
Profitant de ce répit, Raymond se mit à prêcher et à convertit bon nombre de prisonniers. Le Pacha Sétim en eut connaissance et ordonna que Raymond fût empalé. Heureusement les intéressés à la rançon réussirent à faire transformer la punition en coups de bâtons.
Cela n'altéra pas la vigueur de Raymond qui recommença de plus belle à prêcher. Le Pacha ordonna alors qu'il soit conduit au grand marché. Là, on lui perça la lèvre supérieure et la lèvre inférieure avec des fers rougis au feu. Puis, on lui passa un cadenas afin de lui fermer la bouche. La clef du cadenas était gardée par le chef de la prison.
Raymond resta ainsi huit mois. Puis les religieux de son ordre arrivèrent avec la rançon supplémentaire et Raymond fut remis en liberté. Ils lui annoncèrent qu'il avait reçu le titre de cardinal.
Cela n'empêcha pas Raymond de vivre comme avant aussi simplement que possible en venant au secours des déshérités.
On le missionna pour aller à Rome mais juste avant de partir, il fut atteint des fièvres et mourut en l'année 1240.
On se disputa pour savoir où l'enterrer. Puis, on se mit d'accord pour mettre son corps dans une châsse et de la charger sur un mulet. On le mettrait en terre là où s'arrêterait la mule.
Elle marcha longtemps jusqu'à la chapelle Saint Nicolas où Raymond avait fortifié son culte à la vierge. Elle fit trois fois le tour de l'ermitage puis tomba morte devant la porte.
0n fit bâtir un couvent à l'endroit de la chapelle.
Raymond Nonnat est invoqué pour la sauvegarde des bêtes domestiques, pour le secours des femmes qui meurent en couches et pour la justice à donner aux innocents faussement accusés.
On le représente avec un cadenas aux lèvres ou avec un ostensoir à la main pour dire que lorsqu'il mourut et que l'on ne trouvait pas le prêtre pour lui donner le saint viatique, un ange vint lui apporter.
Saint Agile ou Aile
Mort en 650, il fut le premier abbé de Rebais, (Meaux) monastère créé par saint Ouen. La révolution a détruit les bâtiments.
Saint Paulin de Trèves
Il était disciple de saint Maximin de Trèves et lui succéda sur le siège épiscopal. Il participa au Concile d'Arles en 353 et lutta contre l'arianisme.
Parfois, à ces époques, les évêques considérés comme des trublions étaient exilés. Cela arriva plusieurs fois à Paulin.
Il fomenta une guérilla afin d'aller récupérer les reliques de saint Maximin qui étaient restées à Silly dans la Vienne où il s'était éteint. Les gens de Trèves étaient jaloux des miracles qui se faisaient sur le tombeau de Maximin et voulaient les restes de leur évêque.
Assaillant l'église de Silly, les silliens résistaient, Paulin allait perdre la partie lorsqu'un terrible orage dispersa les paroissiens. Paulin et sa troupe en profitèrent pour s'emparer des reliques et les ramener à Trèves.
Après cette action d'éclat, Paulin fut de nouveau exilé, mais cette fois-ci, en Phrygie (centre ouest de la Turquie actuelle). Il y mourut le 31 août 358.
Saint Gauzlin
34e évêque de Toul au 10e siècle.
Saint Aristide (aristos eides : fils du meilleur)
Vécu à Athènes, sans doute au 2e siècle. On ne sait rien de lui.
31 AOÛT | ||||
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NOM | DATE | LIEU | VIE | |
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Martyr | ||||
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Évêque | ||||
Abbé | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
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Abbé | ||||
Évêque | ||||
Palefrenier | ||||
Abbé | ||||
Moine | ||||
Confesseur | ||||
Confesseur | ||||
Évêque | ||||
Évêque | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Moine | ||||
Abbé | ||||
Fils d'Adam |