14 juillet
- Juillet sans orage, famine au village
Fetnat l'africain
Le trajet 14-18 n'est pas loin d'un Saint guerrier bien connu : Fetnat l'africain ! Son histoire est tellement récente et si entachée de dévotion à la déesse raison que sa réalité nous paraît douteuse. Les historiens nous en racontent des boniments pas très catholiques. Et puis, ce n'est même pas un martyr bien qu'il ait provoqué un nombre considérable de martyrs. On sait que sa mère s'appelait Bastille et qu'elle fut coupée en morceaux. Il était de père soldat - mais inconnu - vénéré encore aujourd'hui, bien qu'il ne soit pas canonisé et qu'on ne sache toujours pas qui il était.
Il se pourrait qu'un jour, comme pour Christophe et Philomène, on découvre, que Fetnat est un mythe. Il sera alors évincé du calendrier ou remplacé par un Saint moins virtuel, qui sait ? Il y a un exemple avec Sainte Armistice qui semble battre de l'aile au 11 novembre et paraît redonner, petit à petit, la place aux châtaignes de Saint Martin. "In illo tempore", comme disent les conteurs.
Saint Bonaventure Docteur de l'Église et Cardinal.
Dans son enfance, il était tombé gravement malade. On demanda à François d'Assise de prier pour lui moyennent quoi, ses parents le consacreraient à l'ordre des Franciscains. Il retrouva de suite la santé. Peu après, François vint à Bagnarea et visita la famille. En voyant Jean de Fidenza, il s'écria "O buona ventura" : "oh la bonne aventure" (au sens de bonne rencontre) D'où son nouveau nom. Il sera de plus surnommé "Séraphin".
C'est un saint adéquat pour le 14 juillet français.
Saint Bonaventure, (de son vrai nom Jean de Fidenza) franciscain qui a vécu au 13ème siècle, doit être dans la configuration mythologique des feux d'artifice.
On lui a donné le titre de "Docteur Séraphique" parce qu'il a écrit une série d'ouvrages qui doivent être fort intéressants si l'on est théologien. Mais dans ses "Opuscules", il a écrit sur les séraphins. Son septième livre contient un texte sur "les six ailes des séraphins." Or, "Séraphin" signifie "brûlant". Toujours dans le septième volume de ses oeuvres, il a écrit un chapitre qui s'intitule : "l'incendie de l'amour."
Mais, le plus important est que, en 1430, à l'ouverture de son tombeau, on a trouvé son corps réduit en cendres, sauf sa tête et son coeur qui étaient aussi frais que le jour de sa mort.
Malgré cela, et c'est assez bizarre, au siècle suivant, les Calvinistes de Lyon sont quand même parvenus à brûler ses restes en place publique. (sauf son chef) Puis, ils ont jeté les cendres dans la Saône. De plus, on trouve des reliques de Saint Bonaventure à plusieurs endroits : Bagnarea, Venise, Amiens etc.
Il est parfois représenté tenant entre ses mains la langue rayonnante de Saint Antoine de Padoue.
La multiplication des reliques à partir d'un corps qu'on fait exploser et qui se répandent un peu partout est un phénomène assez banal. Mais ici, ça connote la coloration de belles bleues, de belles blanches et de belles rouges, en provenance d'une Bastille qui se dissémine dans les cieux.
Nous sommes donc dans le thème du feu, de l'incendie et de la cendre.
Il est invoqué pour le "mal d'aventure" : le panaris. Je ne sais pas pourquoi le panaris est appelé "mal d'aventure" ni de quelle aventure il s'agit. Curieusement, Bonaventure est aussi patron des portefaix.
Il est né en 1225 à Bagnarea, en Toscane et est mort à Lyon en 1274. Il y est patron des enfants.
Saint Camille de Lellis (acolyte)
Il fonda l'ordre des chanoines réguliers pour le service des malades.
Il naquit dans les Abruzzes, à Bacchianico. Pendant que sa mère était enceinte, elle rêva qu'elle allait accoucher d'un enfant avec une croix sur la poitrine. C'est l'emblème que porteront plus tard les chanoines réguliers.
Cependant, pendant sa jeunesse, il fut en proie aux vices de toutes sortes mais surtout à celui du jeu.
Il y perdit sa fortune et sa réputation.
Il se fit militaire mais finit par jouer au jeu son arquebuse, son épée et son habit. Il devint alors mendiant. Un ulcère se déclara à sa jambe puis se referma.
Pour éviter de périr, il travailla comme maçon chez les Capucins de Siponto. C'est là qu'il fit une chute de cheval qui lui donna à réfléchir.
Il demanda alors à entrer chez les Capucins. Mais comme l'ulcère de sa jambe se rouvrit, il fut congédié. Il partit pour Rome et resta quatre ans comme infirmier à l'Hôpital saint Jacques en attendant la guérison de sa jambe. Puis il retourna chez les Capucins mais sa jambe retrouva son ulcère et les Capucins le congédièrent à nouveau.
Il retourna donc à l'hôpital où il entraîna plusieurs infirmiers à constituer un groupe charismatique. Ils s'organisèrent un petit oratoire où ils se retrouvaient régulièrement. Mais on les accusa d'aspirer à la direction de l'hôpital. L'oratoire fut fermé.
Mais Camille persévéra. Comme il ne connaissait pas grand chose, il alla à l'école (il avait 32 ans) parmi les plus jeunes qui se moquaient de lui. Il finit par devenir prêtre et retrouva ses compagnons avec lesquels il commença à créer sa fondation.
En 1591, Grégoire XIV érigea la fondation en ordre religieux. Camille fonda des maisons dans plusieurs grande ville d'Italie. Les religieux se consacraient aux soins des malades.
Il mourut le 14 juillet 1614. Il est un des patrons des infirmiers.
Saint Libert (germ. léod - berth : peuple brillant. Var. Liébert)
Mais aujourd'hui, il y a encore Saint Libert, à Saint Trond en Belgique. Sa mère, une fois de plus, était stérile, et finit par le concevoir à force de prière dans un jardin Malinois. Lorsqu'il était enfant, il alla jouer au bord de la rivière, il tomba dedans et se noya. Trois jours après, il fut ressuscité par Saint Rumold - ou Rombaud.
Il fut alors éduqué et, une fois adulte, il devint abbé de l'abbaye des Ormes.
Des bandes normandes parcourant le pays, il se réfugia à l'abbaye de Saint Trond. Mais il fut surpris dans l'église et inhumainement tronçonné.
Saint Onésime (utile)
Quand il s'enferma jeune, dans un monastère à Ephèse, ses parents le pleurèrent tant qu'ils en devinrent aveugles. Mais leur fils, obligé de fuir les persécutions de Dioclétien, passa par la maison paternelle et les guérit sans se faire reconnaître.
Ensuite, il se retira en Magnésie pour y faire une quantité de miracles.
Sainte Toscane (Étrusque)
 Vérone au 14e siècle. Elle était chez elle,
des jeunes gens voulurent entrer pour la violer. Ils n'étaient pas
si tôt entrés qu'ils tombèrent morts. Elle les rendit
à la vie, et à leurs parent éplorés.
14 JUILLET | ||||
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NOM | DATE | LIEU | VIE | |
Évêque | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Évêque | ||||
Évêque | ||||
Abbé | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Abbé | ||||
Évêque | ||||
Palefrenier | ||||
Abbé | ||||
Moine | ||||
Confesseur | ||||
Confesseur | ||||
Évêque | ||||
Évêque | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Moine | ||||
Abbé | ||||
Fils d'Adam |