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24 juillet

Sainte Christine

D'après le récit de J. de Voragine, Christine est née à Tyr, en Toscane, d'une famille noble. Comme elle est très belle, son père l'enferme dans une tour avec douze suivantes et des statues de dieux en or. Instruite secrètement par le Saint Esprit, Christine, en bonne chrétienne, brise les statues des dieux de son père et en distribue les morceaux d'or aux pauvres.

Furieux, son père la fait dépouiller et fouetter par douze hommes : ceux-ci doivent s'arrêter, épuisés, car Christine ne semble pas atteinte par leurs coups et refuse de renoncer à sa foi. Son père la met dans une prison et ordonne qu'on lui racle les chairs avec des peignes métalliques, que ses membres soient disloqués. Christine lance sa chair au visage de son père en lui disant : "Mange, tyran la chair que tu as engendrée ! "

Puis on la place sur une roue sous laquelle est allumé un feu alimenté avec de l'huile, mais la flamme qui en jaillit fait périr mille cinq cents personnes sauf Christine. On lui met alors une pierre énorme autour du cou et on la précipite dans la mer; des anges la sauvent et son père meurt.

Un juge succède au père. Il la met à bouillir, dans une chaudière pleine de poix. On lui rase la tête, on la promène nue à travers la ville jusqu'au temple d'Apollon : Christine fait tomber la statue du dieu : le juge meurt, épouvanté.

Un troisième homme, nommé Julien, succède au juge. Pendant cinq jours, il met Christine dans une fournaise sans résultats

Alors, il fait jeter sur elle deux aspics, deux couleuvres, deux vipères ; mais les aspics lèchent les pieds de Christine, les vipères s'enroulent autour de ses seins, les couleuvres lèchent la sueur de son cou. Puis, les six serpents se jettent sur Julien et le tuent.

Christine ressuscite le mort et renvoie les serpents. Alors, on lui fait couper les seins et de la blessure, il sort du lait. On lui coupe la langue, mais Christine ne perd pas la parole ; sa langue vole dans l'oeil de Julien qui devient aveugle. Enfin, Julien décoche deux flèches : atteinte au coeur et au côté, Christine meurt. C'était en 287, sous Dioclétien.

À la frontière des communes de Cuers et de Solliès-Pont (Var), se dressent deux chapelles, consacrées toutes deux au culte de sainte Christine. Depuis le XIème siècle, chacun des villages revendique l'antériorité et l'exclusivité du culte. Chaque année, les fidèles des deux villages se rendent, le jour de la fête de la sainte, dans leurs chapelles respectives, séparées de quatre-vingt centimètres.

On la représente avec un couteau, ou encore avec une flèche dans la main ou encore un serpent.

Voir aussi Christine, la sainte Volante :
http://carmina-carmina.com/carmina/Mytholosaintes/christine.htm

Saint Ursin ou Ursicin (ours)

Évêque de Sens au 4e siècle.

Saint Pavace

On ne sait pas quand est né saint Pavace. Il est présenté comme coadjuteur de saint Julien au Mans. Puis évêque du Mans.

Il est invoqué pour se protéger des serpents.

Un horrible serpent d'une taille gigantesque terrorisait la région du Mans. Seul Pavace n'avait pas peur. Il se rendit à la grotte où logeait le dragon et l'enlaça dans les plis de son étole. Puis il le ramena au Mans. Les gens le regardaient avec effroi. Pavace se mit en prière et la terre s'ouvrit en engloutissant le dragon.

Un jour, un paysan fit une sieste près de son champ. Pendant son sommeil, un serpent s'introduisit subrepticement dans son corps. Il se réveilla avec d'horribles souffrances. Seul Pavace put l'en délivrer.

24 JUILLET        
NOM DATE LIEU VIE  
        Évêque
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Évêque
        Évêque
        Abbé
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Abbé
        Évêque
        Palefrenier
        Abbé
        Moine
        Confesseur
        Confesseur
        Évêque
        Évêque
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Moine
        Abbé
        Fils d'Adam