- Au jour de saint Germain, travaille tôt ou tard.
Saint Germain de Paris (VIème siècle)
Dans le Nivernais, on dit que saint Germain guérit de l'érysipèle mais on ne dit pas de quel saint Germain il s'agit. Il y a plusieurs saints Germain. Les Petits Bollandistes en mentionnent 20. Il se pourrait que cette fonction lui vienne d'un calembour fait avec la syllabe "main" de son nom, comme celui qui est fait à propos de saint Méen (prononcer saint Main) qui guérit des maux de la main.
Sa mère enceinte ne voulait pas de son enfant. Elle chercha par tous les moyens de se faire avorter mais n'y parvint pas.
Germain naquit à Autun. Le sort s'acharna contre lui dès sa naissance. Sa grand-mère qui aimait passionnément Stradide, un des cousins de Germain, donna à la servante deux bouteilles, une de vin et l'autre de poison, afin de faire boire Germain. La servante se trompa de bouteille et ce fut Stradide qui but le poison et en resta infirme pour le reste de sa vie.
Il se réfugia chez son oncle qui l'éleva comme son fils.
Après ses études, il fut nommé diacre puis prêtre. Il fut alors promut abbé de l'abbaye saint Symphorien près d'Autun.
Il se mit à faire des miracles. Un jour l'abbaye prit feu et Germain arrêta l'incendie en jetant un peu d'eau bénite sur le feu tout en chantant l'Alleluia.
Il était si charitable qu'il se perdait en prodigalité. Si les moines venaient à manquer de pain en raison de sa générosité pour les pauvres, il se mettait en prière, et la Providence se manifestait sans tarder par l'arrivée de donateurs divers.
Sa réputation parvint jusqu'au roi des Francs : Childebert qui le fit venir à Paris. Quatre ans plus tard, Germain fut nommé évêque de Paris.
Il fit de plus en plus de miracles. Fortunat, évêque de Poitiers, qui fit un livre entier sur saint Germain, raconte dans sa propension au merveilleux, que "La paille de son lit, les pièces et les fils de sa robe, sa salive, ses larmes, ses paroles, l'eau qui avait servi à laver ses mains, son regard, son attouchement, les songes qui le faisaient paraître durant le sommeil, les lettres qu'il écrivait étaient autant de remèdes pour toutes les maladies. Quand il sortait de l'église, les malades se mettaient par rangs et Germain les guérissait tous en passant." Il ressuscita même quelques morts.
Pendant un pèlerinage, il passa à Cervon, dans le Morvan, on lui dit que des ours ravageaient la moisson d'une pauvre veuve qui n'avait que cette ressource pour vivre. Il se dirigea vers le champ et fit le signe de la croix. Le lendemain, on trouva les ours morts. Ils s'étaient entre-tués.
Il fonda l'abbaye de saint Vincent qui devint plus tard l'abbaye de saint Germain des prés.
Il mourut le 28 mai 576 après avoir laissé quelques écrits dont "explication de la liturgie" qui forme un volume dans la patrologie de Migne.
28 MAI | ||||
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NOM | DATE | LIEU | VIE | |
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Palefrenier | ||||
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Moine | ||||
Confesseur | ||||
Confesseur | ||||
Évêque | ||||
Évêque | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Martyr | ||||
Moine | ||||
Abbé | ||||
Fils d'Adam |