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HERMES-MERCURE

Le nom d’HERMES viendrait de la racine sémite : HRM qui désigne ce qui est “réservé”. 

D’ou le mot “HAREM”. Hermès a donc pouvoir sur ce qui est réservé et donc caché.

Il a tout d’abord été représenté sous la forme d’une pierre carrée enfoncée dans la terre et dont la partie supérieure avait forme humaine. La force de la pierre, partie intégrante de la terre, se distillait au-dehors par la présence de ces pierres que les grecs appelaient HERMAI.

Déposé à sa naissance dans un panier en osier par sa mère Maia, il devint très vite un petit garçon voleur. Il vola les génisses d’Apollon en leur mettant des sandales faites d’écorces de chênes et d’herbes tressées afin qu’on ne reconnut pas la trace de leurs pas.

Plus tard, il inventa la Lyre à 7 cordes en se servant d’une carapace de tortue et de boyaux de vaches. Avec la lyre, il endormait sa mère.

Il fut l’auteur du premier sacrifice fait avec de la chair des vaches volées.

Lorsque Hermès eut accepté d’être le gardien des propriétés du Dieu. Zeus lui donna une houlette de messager avec des cordons blancs ainsi qu’une paire de sandales ailées en or, qui le transportaient à la vitesse du vent, ainsi qu’un chapeau rond pour le protéger de la pluie.

Zeus lui assigna d’être celui dont les fonctions sont d’établir des contrats, de favoriser le commerce et de veiller à la libre circulation des voyageurs sur toutes les routes du monde. Il devint Dieu des échanges.

Il inventa le jeu des osselets et l’art de prédire l’avenir selon leurs positions. Il assista les Parques pour l’invention de l’alphabet, inventa l’astronomie, l’échelle musicale, l’art de la boxe, les arts gymniques, les poids et mesures et la culture de l’olivier.

“C’est grâce à lui que chaque homme peut devenir ce qu’il est”

Maître de l’Expression et de la créativité, Dieu des adolescents et des passages : “Faute de s’incorporer à lui, le JE humain s’adosse au néant”

D’après :
Les MYTHES GRECS            -            Robert Graves            -            Page 57            -            FAYARD
Le MYTHE D’HERMES          -            Pierre Gordon            -            Page 99            -            ARMA ARTIS