• Un pet retenu est un abcès quand
on est vieux..
• Un rôt vaut un an de
santé..
• Quand le malade éternue, le
médecin s’en retourne..
• Pour vivre longtemps, à son cul,
il faut donner du vent..
• Ne retiens ni vent ni matière ni
par devant ni par derrière..
• Mal de tête veut manger, mal de
tête veut chier.”
Almanach de 1719 - texte fondé sur la
théorie des humeurs de l’école de Salerne.
Même Almanach en 1880 :
“ Des vents et
de l’urine,
“ rendez
deux ou trois fois les plus gros excréments
“ de
péter en pissant ne faites pas mystère
“ c’est un
ancien usage aux reins fort salutaire
“ pratiquez le
sans honte ou bien dans l’intestin
“ reste un gaz
malfaisant rapporté du festin...
“ Ta main
pressant ton ventre empêchera souvent
“ qu’il ne
s’y loge à l’aise et n’y séjourne un vent;
“ aux replis de
l’intestin sa nuisible présence
“ d’un mal
long et secret peut hâter la naissance..
• Mieux vaut péter en bonne société que
de crever derrière un buisson..
• Glorieux comme un pet parce qu’il n’a respect de
personne..
• Il ne faut pas renier son cul pour un pet..
• C’est trop tard de frapper sur sa cuisse quand un pet
est lâché..
• Ne fais pas le pet plus gros que le derrière si tu ne
veux pas te faire du mal.
“ Un vent qui
sort sans bruit est de meilleur présage
“ qu’un
vent retentissant qui s’échappe avec rage
“ s’il
n’est pas spontané quand il fuit sa prison
“ il
marque la douleur ou bien la déraison.
(précepte Salernitain).
• Tant pense à péter que chie..
• Qui voit pisser et ne pisse crève de malice.
• Urine claire, des figues au médecin..
• Pour se fiche du médecin, faut pisser clair soir et matin.
“ L’excrément
tour à tour trop fréquent ou trop rare
“ le
défaut d’habitude est un mal qui prépare
“ de
fâcheux résultats : épais, gras et visqueux
“ il marque la
faiblesse; il dénote, glaireux
“ l’échauffement
des vers; approuvez le jaunâtre
“ ou par le
phlegme teint d’une couleur blanchâtre
“ mais si
d’un vert noirâtre, il paraît à vos yeux
“ du
trépas imminent, c’est le signe odieux.
(Ecole de
Salerne)
Dans un petit livre du 18e siècle, qui a pour titre
:”L’ART DE PETER”, l’auteur parle
d’un agréable philosophe qui s’appelait SAINT EVREMOND et
qui désignait le PET comme étant un SOUPIR.
A la maîtresse devant laquelle il avait fait un pet SAINT
EVREMOND disait un jour :
“ Mon
coeur outré de déplaisir était
si gros de ses soupirs
“
voyant votre humeur si farouche
que
l’un d’eux se voyant réduit
“
à n’oser sortir par la bouche sortit
par un autre conduit.