Retour

Journée de formation à Magnanville 78900 Samedi 2 avril 2016
Organisée par l'association "Musique du geste et lien social"

L’Éveil musical.
Les comptines et les jeux de rythme

 

Comment naissent les comptines ?

Willy Bakeroot

 

La parole

Contrairement à ce que l’on pense souvent, les comptines ne sont pas des petites choses poétiques sans trop d’importance et qui seraient de nature infantile. Ce sont au contraire des choses fondamentales pour le développement de l’enfant : elles président à l’instauration de la loi symbolisée par le langage.
Il n’est pas simple d’en parler parce que ce sont des choses de paroles et de paroles à un niveau élémentaire. Parler de paroles avec des paroles peut engendrer des pièges amenant à la subjectivité et au malentendu.
Mais comment faire autrement ?
Le mot « parole » est un mot très curieux. Que veut-il dire ?  Qui ici en connaît l’étymologie ?
En fait, le mot « parole » est un avatar.  C’est un avatar de « parabole » qui contient deux racines : « para » et « ballein ». « para » signifie « à côté » et « ballein » signifie « être jeté » ou aussi « comparer ».
Le mot « Parole » viendrait donc d’un mot dont la naissance est : « jeter à côté ». (« Symbole » est issu de « symballein » : être jeté ensemble, mettre ensemble. Diable ou diabole : jeter séparés.)
Ce qui indique que lorsque nous ouvrons la bouche, nous sommes toujours un peu à côté de la plaque. Ce que nous disons ne rejoint jamais le réel que nous voulons décrire, sauf dans la folie. Nous disons d’ailleurs : « cerner le problème ». Parler de quelque chose, c’est essayer de cerner sa réalité.

Mais notre parole ne rejoint jamais le réel que nous voulons décrire. Sauf dans la folie où le fou se prendra même pour le réel.
Il restera toujours un espace imaginaire entre notre parole et la chose décrite. C’est d’ailleurs ce qui invite à la prudence lorsque nous nous référons à  la nosographie psychiatrique. Le mot n’est pas la chose, même si souvent il est issu de la « geste » de la chose.  (à voir avec les recherches de Marcel Jousse)

Bien souvent nous croyons qu’avoir émis quelques phrases sur ce que nous voyons nous en donne la maîtrise. Nous croyons savoir ce que c’est et nous en faisons quelquefois toute une histoire. De plus, notre formulation fait parfois office de loi.

Réel et réalité

Le réel est informe, ou plutôt, il a, d’emblée, une forme que nous ne connaissons pas. Si nous y reconnaissons une forme c’est qu’il est déjà inscrit dans les catégories de la réalité.

Il est intéressant de faire une différence entre le réel et la réalité. Le réel, c’est quelque chose qui nous tombe dessus et que nous ne connaissons pas encore. La réalité c’est ce qui fait déjà partie d’un système codé et mémorisé.
C’est ainsi que nous ne percevons que ce qui a déjà été mémorisé.

Je donne toujours l’exemple suivant : vous dormez dans votre lit et vous vous réveillez avec un besoin pressant. Vous voulez donc allumer la lampe qui se trouve sur la table de chevet. Et voilà que vous appuyez sur le bouton – car vous avez mémorisé l’emplacement du bouton – mais sans résultat et vous constatez qu’il y a sans doute une panne d’électricité.
Peu importe, comme vous connaissez bien l’architecture de votre chambre, vous vous levez pour aller, à tâtons, vers les toilettes. Et voilà que tout à coup, au milieu du trajet vous heurtez quelque chose. Ça c’est le réel.
Puis vous tâtez ce qui vous a heurté dans votre trajectoire et vous découvrez qu’il s’agit d’une table. Vous aviez oublié qu’avant de vous coucher, vous aviez modifié la disposition des meubles, mais le travail n’était pas terminé et vous aviez laissé cette table au milieu de la pièce. Cette reconnaissance fait surgir la réalité.
Ce qui n’était pas nommé du réel est devenu signifiant dans une réalité et vous dites : « C’est ma table. Je l’avais laissé hier au milieu de la pièce en rangeant ma chambre ».

Le réel est incontrôlable et souvent non symbolisable. On peut, autant que possible, se préserver de ses méfaits en se référant aux probabilités. Vous faites un voyage en avion parce qu’on vous a dit que c’était le moyen de transport le plus sûr. Mais vous ne pouvez pas être tout à fait certain de la confiance que vous donnez à un voisin de siège car vous ne savez pas s’il n’a pas décidé de se faire exploser.
En fait, grâce à la croyance en la droiture de notre voisin, nous restons poli et nous nous asseyons en démontrant notre confiance.

Personne ici – sauf à faire des prédictions - ne peut dire ce qui va se passer dans deux minutes. Il peut se faire que l’un d’entre nous ait décidé de se faire exploser, ou de sortir sa kalachnikov, pour la simple raison qu’il nous prend tous pour des mécréants.

Vous allez me dire que je suis pessimiste, un peu Cassandre, et que je prêche pour une anxiété générale.
Je ne nierai pas l’anxiété car elle nous est familière, Une sourde anxiété nous hante en permanence. Mais heureusement nous avons des croyances qui nous permettent de la conjurer. Nous essayerons de la conjurer par toutes sortes de moyens qui ont tous pour dénominateur commun : « la mise en ordre ».
Devant un réel inconnu, l’anxiété monte et nous essayons de la conjurer. Puis nous nommons la chose qui devient une réalité. « Ah ! mais je sais ce que c’est ! Ouf ! » Et nous pensons avoir la maîtrise, ce qui diminue notre anxiété.

Les petits bruits et les fantômes

Un amie me racontait : « Quand j’étais petite, nous habitions une grande maison. Les toilettes étaient à l’étage. Le soir, quand je voulais y monter, je prenais un balai et en montant, je frappais sur chaque marche en criant bien fort : « s’il y a quelqu’un, qu’il le dise. »

Lorsque nous passons la nuit dans un espace mal éclairé, nous ne sommes pas nécessairement très rassuré. Pour conjurer ce qui pourrait survenir, nous chantons. Tout le monde sait que « ça éloigne le diable ». Au moindre bruit nous tressaillons. À nous de faire anticipativement un bruit qui peut devancer le surgissement d’un bruit intempestif. Notre bruit visera à détourner les effets nocifs de ce surgissement. Il faut donc faire du bruit. L’instrument le plus commode pour faire du bruit, c’est la parole qui passe grâce au geste laryngo-buccal.

C’est bien cette sourde anxiété qui nous pousse vers la parole. C’est bien parce que sa mère n’est plus à proximité de lui que l’enfant sera amené à dire « maman ». C’est bien parce qu’elle n’est plus là et que ça le remplit d’anxiété que l’enfant lance une formule conjuratoire dans l’espoir de ramener son objet d’amour près de lui et évacuer ainsi sa tension.

In utero

Cette anxiété s’explique sans doute par le fait que nous avons passé 9 mois dans un ventre maternel. On dit toujours que c’était un paradis. Je n’en suis pas très sûr. La situation in utéro n’est pas une sinécure ni pour l’enfant ni pour la mère.
On sait que, même physiologiquement ; le fœtus est vécu par la mère comme un corps étranger et qu’elle n’a de cesse de s’en débarrasser. S’il n’y avait pas un essaim de bactéries guerrières qui attaquent les forces d’expulsion, le bébé ne survivrait pas.
Dans les premiers temps de la gestation, on peut difficilement décrire ce qui se passe. C’est un temps de transsubstantiation. ( ) (1)
Mais déjà, on frappe à la porte, le bébé est harcelé par des sons multiples qui, sans arrêt, vont scander son développement.
Le bébé va être embarqué dans le rythme, c’est à dire dans le temps. Le temps va s’incarner et l’assaillir sous forme de sons. Tout son, quel qu’il soit, incarne le temps. Aussi bref soit-il, il a un début, puis un corps, puis une fin. Chaque son correspond à ce qui pourrait être une frappe. Le terme « rythme » est bâti sur la racine « rheo » qui signifie « couler ». Mais en allant plus loin, son origine viendrait plutôt d’un mot qui aurait le sens de « frappe ».

Le récit constituant

La succession contrastée des sons (des frappes) crée le fil rythmique du temps.
Il ne s’agit pas ici de dire que le bébé perçoit le temps. On ne perçoit que ce qu’on a déjà mémorisé.
Ici, le BÉBÉ DEVIENT TEMPOREL. Il est embarqué dans la jouissance de l’avancée et dans la terreur de la perte de ce qui précède. On peut évoquer ici le plaisir d’être emporté dans une voiture qui fonce à toute vitesse sur une autoroute. En même temps, le conducteur est arraché à ce qui précède. Le temps allie simultanément la perte et l’avancée.
Le bébé fait d’emblée l’expérience du tragique dans l’espoir et la recherche d’une forme fixe qui ne se dissoudrait pas, une forme idéale, celle de l’éternité. Mais cette forme fixe, sans cesse se dissout pour se transformer. La quête du fixe est sans cesse remise en question. Un son fait place à un autre son différent, et ainsi de suite.

Cela me fait penser au mythe de Sisyphe. (Le Très sage) Sisyphe était un malin. Il avait inventé les menottes.
À la suite d’une faute qu’il avait commise, Zeus lui a envoyé Thanatos, la mort, pour l’emmener dans les enfers. Quand Thanatos est arrivé, Sisyphe lui a proposé de lui montrer son invention. Thanatos a accepté mais Sisyphe lui a passé les menottes au poignet. Si bien que Thanatos n’a pas pu emmener Sisyphe aux enfers. D’autre part, plus personne ne mourait.
Alors Zeus envoya Hadès délivrer Thanatos et chercher Sisyphe de force. Mais auparavant, Sisyphe avait convaincu sa femme de ne pas organiser ses funérailles. Une fois aux enfers, Sisyphe a obtenu la permission de remonter chez les vivants pour organiser des funérailles. Mais une fois remonté, il n’a plus voulu descendre. Si bien que Zeus l’a fait prendre et l’a condamné à pousser éternellement une grosse pierre vers le sommet d’une colline. Mais une fois la pierre arrivée près du sommet, elle redescendait et Sisyphe était obligé de redescendre la chercher. Il y est encore.

Ce n’est pas que le bébé entende les sons. Dans le ventre de sa mère, le bébé est sourd. Ses oreilles ne se formeront que vers le 6ème mois. Il y a des théories différentes là-dessus. Mais il est harcelé par les sons qu’il reçoit par tout son corps.
La succession des sons constituera une sorte de RÉCIT AGITANT qui modèlera le bébé. Il est intéressant de savoir que le mot « récit » est bâti sur une racine européenne « Kei » qui signifie « agiter ». D’où « kiné », « cinéma ». (À souligner aussi que le terme grec « Muthos » a donné « Mythe » qui signifie « récit », « parole prononcée » et « projet »)
Adviendra ainsi une première mémoire qui construira une sorte de corps sonore et rythmique. Un dieu sonore et possesseur qui l’envahira progressivement. À remarquer que, dans le Vaudou, les dieux sont des rythmes sonores.

La mémoire primitive

Ce corps sonore est un mythe fondateur qui s’installe sur le chaos primitif. Ce corps sonore, qui se construit chronologiquement selon les « frappes » des sons harcelants, donne au bébé une originalité constitutive, une singularité originaire unique qui présidera sans doute à l’avènement ultérieur de son style propre.

Les sons venus de l’extérieur le harcèlent en même temps qu’ils le constituent. Il reçoit les sons malgré lui. En quelque sorte, chaque son le frappe. Chaque son crée une secousse que le bébé va mémoriser. C’est la succession de ces secousses qui organisera le récit fondateur propre au bébé. La première mémoire n’est pas tellement confortable. Le bébé réagit à ces frappes. (C’est le sens originel du rythme) Il bouge, il danse, il frappe à son tour pour échapper à ce qui risque de l’engloutir. Telle « Eurynomé » qui, sortant du chaos et ne sachant où mettre les pieds, danse et frappe le vent du nord avec ses mains pour faire naître l’éteuf, la sphère du monde.

Il y a un joli mythe qui est lié à la vie de « Sainte Marguerite d’Antioche ». Il évoque le processus violent de la naissance.
Belle et cultivée, Marguerite (la perle) était aimée par Olibrius, gouverneur de la province d’Antioche. Elle n’en voulait pas.
Pour se venger Olibrius la tortura. Mais elle ressortait toujours pleine de santé de l’huile bouillante ou de la poix enflammée.
En désespoir de cause il la fit mettre en prison.
Dans sa prison le diable lui apparut sous forme de dragon. Et le dragon dévora Marguerite. Heureusement, elle avait gardé une croix dans sa poche. Elle s’en servit donc pour frapper et percer le ventre du dragon puis s’échappa ainsi saine et sauve.
Alors, Olibrius, de rage lui fit couper la tête.
Avant de mourir elle eut le temps de proclamer que « si les femmes enceintes me prient, j’intercéderai pour elle auprès de Dieu ».
Elle devint donc patronne des femmes en couche.
Il était d’usage que, lors d’un accouchement, une femme vienne pour raconter, en boucle, l’histoire de Marguerite sortant du ventre du dragon. Sans doute, par l’effet de l’efficacité symbolique, le bébé devait sortir plus facilement de son dragon de mère.

Ça craque !

Puis, la poche des eaux craque ! C’est le déluge qui s’annonce et le bébé est embarqué sur un fleuve tonitruant. Et le voilà sur la plage. Son premier geste est d’inspirer.
Le bébé sort du ventre. Il inspire et emprunte au souffle du monde un peu d’âme (psyché) qui va le porter toute sa vie dans un balancement permanent. À la fin de sa vie, il sera d’ailleurs prié de rendre ce qu’il a emprunté. Le souffle lui permettra de se tenir debout dans un balancement permanent entre inspiration et expiration, jusqu’à l’expiration finale. (le dernier soupir)

Après cette première inspiration, il va expirer en hurlant tragiquement. Le mot « tragique » désigne le cri du bouc avant qu’on ne le sacrifie. Ce cri sera une déflagration, un acte de violence.

On dit souvent que ce hurlement est un cri de désespoir. L’enfant perd son paradis. C’est un peu romantique tout en n’étant pas entièrement faux. Mais je dirais plutôt qu’il rejette le récit rythmique qui l’a hanté et qui l’a fabriqué pendant quelques mois. Il exprime son possesseur en le rejouant. Il exprime pour la première fois son mythe fondateur. C’est une première parole, un premier discours, celui d’un tribun qui non seulement veut avoir raison mais qui veut aussi avoir la raison qui le rassurera devant un réel inconnu.

Ça continue

C’est qu’autour de lui, les sons vont continuer à le harceler. Ils continueront à entretenir une angoisse. Cette angoisse, il faut la juguler. La meilleure façon pour la juguler est de faire du bruit. Pour l’enfant, l’instrument le plus commode pour faire du bruit est l’émission vocale.  

Que les sons continuent à le harceler semble une nécessité de vie. Les expériences faites par la Nasa ont montré que nous ne pouvons pas rester plus de trois quarts d’heure dans une chambre sourde (chambre anéchoïque).
Au bout d’une demie heure, si nous sommes debout, nous aurons besoin d’une chaise.
Puis les références externes s’évanouiront au profit de l’écoute des bruits intérieurs comme les battements du cœur ou la circulation sanguine. Le silence absolu rend fou par le repli sur soi.

À la mémoire « in utero » va se rajouter la mémoire de ce qu’il entend maintenant. Les sons vont se juxtaposer à ce qu’il voit. Tout ça lui tombe dessus avec force. De plus, les sons du langage des adultes introduiront les codes favorisant la loi de la séparation d’avec la mère.

La balançoire

Pour tenir bon, l’enfant va entrer dans une sorte d’arithmétique qui aura pour base le « BALANCEMENT ».
Le balancement permet de distribuer en grandes oppositions les éléments du monde dans lequel il est tombé. Il institue ainsi un espace de liberté entre lui et ses objets d’amour. De plus, il organise le monde.

Quelle heure est-il - Madame persil
Huit heures moins l’quart - Madame placard
En êtes-vous sûre - Madame chaussure
Assurément - Madame vêt’ment
     
Henri IV     
- voulait se battre
Henri III   - ne voulait pas
Henri II  - se moquait d’eux
Henri I  - ne disait rien

Les filaments fondamentaux en seront ceux de balancements tels que l’inspiration/expiration, la latéralisation gauche/droite, les va-et-vient entre lui et sa mère, les rythmes répétitifs, les sons récurrents et, plus simplement, l’ouverture/fermeture de la bouche.
C’est par le balancement qu’il va commencer à compter les choses qui l’entourent.  Nous en reparlerons tout à l’heure en présentant Marcel Jousse.

Après les onomatopées bruyantes, il accédera aux mots doubles : Papa, maman, dada, pipi etc. Ces mots doubles signifient, entre autre, le va-et-vient « maman et moi ». Ils obéissent aux balancements organisateurs fondamentaux. Ils contiennent globalement l’ensemble des choses qui concernent l’objet désigné.
Les deux syllabes identiques ne permettent pas encore le contraste qui permettrait le langage affiné. Peu après, l’introduction des contrastes permettront l’accès à un langage plus complexe et plus rythmé.
Le contraste est en soi un balancement entre deux choses mises en relation d’opposition. Freud raconte bien cette oscillation dans le mouvement du « Fort-Da ».

Ensuite, il pratiquera les comptines qui sont toujours balancées entre propositions différentes mais complémentaires.

Un, deux, trois, - nous irons au bois
Quatre cinq six - cueillir des cerises
Sept huit neuf    - dans mon panier neuf
Dix onze douze   - elles seront toutes rouges

Le mot comptine s’écrit bien « compter » et non pas « conter ».
Le mot « conte » est un avatar du mot « compte ». Ils viennent tous deux du latin « putare » qui signifie « élaguer ». Le conteur aussi bien que l’enfant qui dit des comptines font office d’élagage : il mettent en ordre. D’où « computeur ».
Ce n’est pas que ça donne à l'enfant la maîtrise sur le réel, mais ça lui procure tout de même le sentiment qu’il peut se défendre contre un réel toujours envahissant. Il s’agit sans doute d’une lutte perpétuelle qui vise à se tenir debout ?

En fin de compte

Les comptines sont les témoins d’une entrée dans le langage et la parole. Elles nous introduisent à un système qui, sur fond de croyance, met en ordre le réel sans jamais se confondre entièrement avec lui. C’est pourtant grâce à cette distance établie que le réel peut nous paraître délectable et source de jouissance, ne fut-ce qu’à risquer de le nommer. C’est cette distance qui engendre la poésie.

Nous n’avons pas abordé le thème de l’obscénité ou de l’impertinence qui placent sur une « autre scène » nos profondeurs intimes.
Certains thèmes vont s’éclaircir quand nous parlerons des recherches de Marcel Jousse

Ça sera pour une autre fois.

Mes petits tétons viendront  - et les vôtres ma grand-mère
Mes petits tétons viendront - et les vôtres partiront
     
Stabat mater - derrière saint Pierre
Il y a un’femme  - qui n’a qu’une dent
Qui tremble  - quand il fait du vent
     
Le petit chat - était sur la gouttière
Il faisait vent, - sa queue était légère
j'ai vu, j'ai vu    - le trou de son derrière
j'ai vu, j'ai vu - le petit trou de son cul.

Retour

 

http://carmina-carmina.com/carmina/musicotherapie/jeuxmusico.htm

 

(1) Le terme transsubstantiation est emprunté à la théologie catholique et orthodoxe. Il s’agit de désigner le changement d’une substance en une autre. En Liturgie : le pain et le vin qui deviennent le corps du Christ par un changement de nature.  Ici, la substance maternelle se transmet au bébé. Il n’y a pas de terme français profane qui décrive aussi bien ce processus.