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Photo Colette Falguières

L’ECHELLE (Marelle aménagée)

Dans le cadre de notre fonctionnement, nous nous inspirons des procédés traditionnels des sociétés de style oral. Le monde des enfants est construit sur l'oralité. Leurs jeux sont souvent liés à des paroles chantées. La marelle fait partie du patrimoine enfantin. Elle est facteur de construction globale de la personnalité.

DESCRIPTIF

Le jeu de l’échelle se prépare en plaçant sur le sol 8 lames de métalophone sous forme d'échelle.
On peut les remplacer par 8 lattes de bois mais il est préférable de ne pas employer les lamelles du xylophone vu leur fragilité.

EXEMPLE :

Le 8ème temps est en dehors de l'échelle - soit l'appui sur le 8ème échellon.

La distance entre chaque lame est celle d’un grand pied. Elle forme ainsi un chemin de 8 marches qu’il va falloir franchir de différentes manières.
Les joueurs se mettent ensemble à un bout de l’échelle et franchissent, les uns après les autres les huit marches de l’échelle.
Le protocole peut se dérouler de manières différentes selon les besoins et selon les possibilités.
Il est nécessaire de le simplifier lorsque le groupe, pour différentes raisons, se trouve dans une situation de blocage.
On peut ainsi ne placer que 4 échelons, ou même deux selon les besoins.

DÉROULEMENT proposé :  en trois temps.

                       - Franchissement sans paroles
                       - Franchissement en disant des chiffres.
                       - Franchissement en disant des phrases.

Il n’est pas permis de toucher aux barreaux de l’échelle.

PREMIER TEMPS

- Franchissement sans paroles :

Les joueurs vont franchir l’échelle le plus rapidement possible.

                       - en plaçant un pied dans chaque intervalle.
                       - sur un pied
                       - sur l’autre pied.
                       - en sautant tout en joignant les deux pieds.
                       - Sur un pied mais en se retournant au milieu de l’échelle et en finissant en arrière.
                       - Les pieds écartés de 40 cm. Pour la première marche : pied gauche au centre et droit à l’extérieur                           droit. Pour la deuxième marche : pied droit au centre et gauche à l’extérieur gauche.
                         Ainsi de suite : intervertir à chaque intervalle.
                       - 2 pas en avant et un en arrière.  Etc.

Avec un peu d’imagination, de multiples formules sont possibles. Il suffit de demander au joueurs de proposer un geste qu'ils ont inventé.
On peut y rajouter des bâtons. Soit un bâton dans une main, soit un dans chaque main. Frapper le sol avec les bâtons en alternance avec les frappés de pieds.

DEUXIÈME TEMPS

   - Franchissement en disant des chiffres :

Les joueurs vont franchir l’échelle le plus rapidement possible. Il est nécessaire de les dire avec une voix forte.

            - en énonçant bien fort les chiffres de 1 à 8.
            L’énoncé du chiffre 1 doit correspondre à la pose du pied dans le premier intervalle, le 2 au deuxième et ainsi de suite pour les autres intervalles.
            - En omettant de dire un chiffre tout en continuant à marquer le temps avec le pied.
Le chiffre doit être différent pour chaque joueur. Il est annoncé par l’animateur-thérapeute juste avant le passage.
L'annonce du chiffre évite l'imprégnation du rythme du précédent joueur. Cela afin qu'il ne se contente pas de répéter ce qu'à fait le précédent joueur.

EXEMPLE :

Le 8ème temps est en dehors de l'échelle - soit l'appui sur le 8ème échellon.

Tout ralentissement dans le franchissement de l'échelle, ainsi que tout affaiblissement de la voix édulcore l'effet du jeu.

Les participants attendent que le précédent ait terminé avant de s’engager dans l’échelle.
On peut aussi omettre deux chiffres ou encore trois. On peut aussi n’en énoncer qu’un ou deux.

TROISIÈME TEMPS

Les joueurs vont franchir l’échelle le plus rapidement possible en accompagnant leurs pas d’une phrase en 8 temps, du genre comptine.

Ou encore

Avec un peu d’habitude il est bon d’amener les participant au régime des questions-réponses, puis des phrases qui riment. (la réponse se terminant par la même sonorité que la fin de la question)

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