Marcel Jousse
Quand  l’intelligence  épouse la vie.
 
Rémy Guérinel

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Cet article souhaite donner à goûter, par quelques extraits de cours inédits, l’approche très particulière de l’expression humaine qu’avait  Marcel Jousse. Le choix est clairement fait de ne pas expliquer le vocabulaire inhabituel de Jousse. Plutôt que de tomber dans la définition étroite, je préfère laisser le contexte des extraits tinter ces mots des propres analogies joussiennes.

 

Marcel Jousse n’a  qu’une méthode pour trouver l’homme “sain et sauf” dans sa globalité, celle de la pluridisciplinarité. C’est bien d’articulation qu’il s’agit, comment articuler tous les éléments humains, toutes les activités humaines, sans rien en perdre. C’est une recherche fondamentale, mais d’un fondement de vie. Et pour lui la coupure qui nous ronge dans la façon d’aborder les choses, c’est le divorce tacite que nous maintenons inconsciemment entre l’intelligence et la vie.  

 

Le réel

 

“Aussi tous ceux qui ont posé le problème l’ont posé sans le résoudre, et Bergson lui-même quand il a dit : “L’intelligence ne peut pas comprendre la vie”. C’était une erreur. C’est notre façon de concevoir la science et notre découpage qui ne peut pas épouser les sinuosités de la vie. Vous voyez l’effrayante hérésie contre l’intelligence posée par Bergson.

 

“Tout le bergsonisme serait à reprendre. Ce n’est pas l’intelligence qui est inapte à la vie, c’est notre façon de définir l’intelligence, ce qui est tout autre chose.” (Hautes Etudes15/04/42)

 

Aussi n’aura-t-il de cesse de s’intéresser à ceux chez qui ce divorce n’a pas lieu, c’est-à-dire à l’enfant et au primitif,

 

en entendant “primitif” dans le sens que je vous donne toujours, un être intelligent et spontané. L’intelligence étant considérée comme l’adaptation au réel.” (Hautes Etudes15/04/42)

 

Jouer

 

Comment en est-il arrivé là ? Dans son cours sur “le Mimisme et le jeu” (Laboratoire de rythmo-pédagogie 20/12/33), il donnait cette version de son cheminement aux jardinières d’enfants qui l’écoutaient :

 

“Tout enfant, j’ai joué beaucoup, mais j’ai surtout beaucoup regardé jouer. J’ai joué énormément au soldat, j’ai toujours été extrêmement militaire et je crois que c’est une excellente chose.

 

“Alors, une phrase m’avait très frappé, que j’avais apprise tout petit et je vous l’écris au tableau, parce que vous allez voir ce que c’est qu’un enfant qui apprend des fables.

 

“Vous ne vous doutez pas combien cela peut être redoutable ou bienfaisant, cela dépend comment vous vous placez.

Toi qui de si leste façon
Mets ton fusil de bois en joue
Un jour tu feras tout de bon
ce dur métier que l’enfant joue

 

“Ce sont des choses de cet ordre qui m’ont conduit à travers toutes mes recherches scientifiques. Tout enfant, j’avais vu des soldats, aux grandes manoeuvres, autour de Beaumont sur Sarthe.

“Je vois encore actuellement, - plus exactement, je l’ai encore en moi, ce petit fantassin qui m’avait passé (j’étais haut comme une crêpe ou un demi beignet) qui m’avait passé son grand Lebel ! Je l’ai encore dans mes muscles, bien que, plus tard, j’ai été un artilleur.

 

“Cela venant s’ajouter à la petite fable : “Toi qui de si leste façon”... posait pour moi un problème prodigieux ! Pourquoi les enfants jouent-ils à tout ? Pourquoi ne peuvent-ils pas rester tranquillement comme les grandes personnes à causer entre elles ? Pas du tout, l’enfant joue à tout, et l’enfant le plus intelligent sera celui qui va jouer à plus de choses.

 

“Cela a été le grand souci de ma jeunesse, ce jeu permanent de l’enfant.”

“Pourquoi n’apprend-on pas aux enfants à jouer ?”

“On apprend aux enfants à parler, on apprend aux enfants à écrire, on ne leur apprend pas à jouer. C’est pourtant difficile de jouer car le jeu c’est la reproduction des choses qui sont autour de nous ou des gestes de l’homme. “Ce dur métier” qu’est la guerre, c’est extrêmement difficile, nous en avons su quelque chose. Mais l’enfant fait son jeu spontanément, il n’a pas besoin d’apprendre.

 

“Ah ! C’est que là nous avons la grande loi que je vous ai énoncée, cette loi fondamentale, innée, qu’est le MIMISME (1)  humain dont on n’a jamais tenu compte pratiquement que pour faire des vers de cette manière là, mais, cela n’a jamais été appliqué dans la pédagogie.

 

“Dans la suite, j’ai vu qu’au cours de l’histoire, il y a eu des hommes qui ont étudié ce jeu, non pas le jeu de l’enfant, mais de l’homme qu’on appelait “primitif”.

“Lorsque j’étais au collège, il m’est tombé sous la main ce que j’ai proposé à l’un d’entre vous et dont j’ai parlé la dernière fois : “Le dialogue de Lucien” (2)  sur ce qu’on appelle “la Danse”. Et j’ai vu là que Lucien disait que tous les peuples ont joué à toutes les choses, et ont rejoué tous les gestes des ancêtres, tous les gestes de l’univers, tous les gestes des dieux, qu’il fallait savoir l’Histoire à fond, savoir la Théologie à fond.

 

La théologie des Grecs, c’était tous les actes des dieux. C’était une théologie gesticulée. C’était bien étrange ! Tout cela n’était pas en convergence avec ce qu’on nous enseignait dans le reste de nos études classiques où tout se basait sur l’écrit.”

 

“Plus tard encore, j’ai vu des explorateurs qui m’ont dit : “Mais il y a des quantités de peuples qui continuent à jouer toutes choses”. Et quand j’ai été aux Etats-Unis, et me suis trouvé en face des Indiens, j’ai vu qu’il y avait là en face de nous, un immense problème. Tout mon travail était fait à ce moment là, en 1918 et 1919. Mais j’avais besoin de voir de mes propres yeux des hommes qui jouaient, et j’ai vu, et à mon retour à Paris, j’ai fondé l’Anthropologie du Geste et du Rythme, qui nous rassemble aujourd’hui. (3)

 

“Vous voyez donc combien ce petit incident d’un enfant qui prend conscience à quatre ou cinq ans, qu’il faut qu’il joue au soldat, qu’il ne peut pas ne pas jouer au soldat, peut être déterminant pour toute la construction, ou plus exactement pour la découverte d’une grande loi anthropologique.”

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Le Mimisme

 

Cette grande loi anthropologique Jousse va la nommer Mimisme. Voilà le contexte dans lequel ce terme est prononcé pour la première fois :

 

“Dans l’enfant qui vient de naître, au bout de quelques mois, on aperçoit une tendance qui a été très peu étudiée jusqu’ici et qui a été cependant remarquée depuis longtemps.
Aristote l’avait reconnue, instituée comme une différence spécifique de l’être humain : l’homme est le plus mimeur de tous les animaux et c’est par le mimisme qu’il acquiert toutes ses connaissances.

 

C’est qu’en effet, au fur et à mesure que l’enfant monte ses mécanismes, il se sent instinctivement maître de lui inconsciemment, il peut commander et orienter ces quantités de petites fibres ; que se présente à lui un objet extérieur ? L’enfant sans savoir ce qu’il fait, imite, ou plutôt mime cette chose. Pourquoi ? La question est là.
La définition de la tendance mimique est encore à trouver ; nous ne savons pas ce que c’est. Il y a une force qui se développe, force admirable.

Enlevez le Mimisme à l’être humain, vous le rendez absolument inapte à la conquête de la vie.

Il va mimer tout. Il va, pour ainsi dire, se faire tout ; à chaque fois qu’il va être en contact avec un objet, il va attraper et mimer les gestes de cet objet. Non seulement avec son corps tout entier, mais chacune des parties de son corps plus fine et plus souple va se plier à cet objet plus fin et plus souple.>> (Sorbonne 23/04/31)

 

Musiquer

 

Cette approche de base va de pair avec une observation renouvelée et pleine de nuances sur les activités humaines. Prenons l’exemple de la musique.

 

“De même que nous verrons, d’ici quelque temps, que l’enfant n’aime pas la musique pure. “L’enfant chantera quelque chose, il fait des petites chansons qui toujours veulent dire quelque chose.

 

“Quand l’enfant veut désobéir à sa mère - ce qui est à peu près normal dans le cours des choses, pas au point de vue de la morale, j’aurais tous les grands moralistes contre moi, à Dieu ne plaise !

“Mais l’enfant qui ne veut pas manger sa soupe va mettre sa désobéissance en action évidemment, il va y avoir dans sa moue toute une gesticulation prohibitrice. Mais en plus il va vous inventer une petite mélodie : “Non, non, non, je ne vais pas manger ma soupe.”. Et cela peut durer des heures. Il est intéressant de remarquer combien l’enfant se satisfait de sa petite mélodie tout en étant extraordinairement mécontent.

 

“Nous aurons cela à étudier parce que les premières manifestations de l’instinct rythmique sont des manifestations de balancement par propositions significatives.”

 

“Notre musique est une algèbre de très tardive formation. Il est évident que l’algèbre est une science merveilleuse. Il ne faut pas médire de l’algèbre devant un ancien officier d’artillerie qui n’a fait que cela toute sa vie, mais il ne faut pas commencer par-là.”

 

“(...) Je parlais l’autre jour justement avec une pédagogue très distinguée venue passer trois heures avec moi et je lui faisais remarquer : “Nous faisons faire des dessins aux enfants, des dessins plastiques, nous leur faisons faire des modelages, mais il y a une chose qu’il faudrait que nous leur fassions comprendre, ce serait une sorte de modelage sonore. Comment dit tel objet au point de vue sonore ?

“Vous me dites : “Voilà la forme, je reconnais un objet à sa forme. Je ne prendrai jamais une table, pour un tableau et vice versa. C’est très bien, mais pourquoi ne nous exerçons nous pas à la musique des bruits ? Il y a le bruit de la branche qui tombe sur un chêne, le bruit de la feuille séchée qui tombe sur le sol, le frisson d’une feuille de coudrier sur une autre feuille de coudrier...

 

“Nous n’écoutons jamais l’harmonie des choses... Et j’ai émerveillé cette pédagogue qui est une musicienne remarquable, en lui révélant le monde des sons.

“Elle m’a dit : “C’est admirable de passer des journées dans une forêt en écoutant et en reconnaissant tous ces murmures que nous ne pouvons qualifier d’aucun nom. Mais nous sommes des gens qui ne nous occupons plus du son des choses. Nous ne les écoutons plus”.

“C’est un fait. Nous avons tellement de pianos à écouter, tellement de flûtes à recevoir, tellement de violons à faire grincer, tellement d’instruments à faire jouer, que nous n’avons plus le temps d’écouter le frisson des feuilles, d’écouter le chant des oiseaux, d’écouter le murmure du vent qui passe à travers tous les objets de la création. On a vaguement entendu le hurlement du vent dans les cheminées l’hiver, mais cela, c’est du gros bruit. Vous n’avez jamais écouté le vent qui siffle d’une façon caractéristique dans les houx, dans les feuilles de bruyère si finement dentelées, et qui donne des sons que vous ne reconnaissez pas dans les lauriers et les buis.

 

“Vous allez me dire : “C’est de l’hyperesthésie”. Mais parfaitement. Il y a des dièses et des bémols dans vos petites histoires musicales, c’est noir ou blanc sur vos claviers. C’est de l’enfantillage ou c’est de l’algèbre, mais ce n’est pas cette richesse innombrable du réel sonore que saurait si bien apprécier l’enfant.

 

“Or nous n’habituons pas l’enfant à saisir toutes les richesses plastiques, pas plus que nous ne l’habituons à distinguer le son des choses. Nous y reviendrons mais je vous signale tout de suite cette grande déficience. Nous avons algébrisé le son avec nos gammes comme nous algébrisons actuellement les formes avec nos dessins.
“(...) Si vous prenez les ouvrages qui ont trait à l’origine de la musique, vous voyez, qu’au début, la musique était toujours un accompagnement de la parole, c’est-à-dire cette mélodie normale que l’homme profère en parlant. On ne parle pas recto-tono.
“Nos langues elles-mêmes se sont algébrisées; quand vous entendez parler les peuples que vous dites “sauvages”, vous avez toujours une extraordinaire mélodie
.

“Vous dites que ce ne sont pas des sons comparables aux nôtres. Ce n’est peut-être pas un tort.

 

“Après, il y a eu une sorte de mélodisation de plus en plus algébrisée et on est arrivé à sevrer la parole du son de la mélodie, mais cela s’est fait très tard ! En Grèce, les différents choeurs tragiques vous donnaient toujours parole et mélodie. C’est pourquoi les Grecs étaient si fins dans toute la question de la rythmique du langage que nous ignorons totalement. Plus tard on a vidé la mélodie de sa richesse verbale et on n’a plus que des sons.

 

“On vous dit maintenant : “Je vais vous faire entendre : Méditation au clair de lune”. Alors je m’installe et j’écoute... Cela une méditation au clair de lune ? Oui, je veux bien, mais elle pourrait aussi se faire en plein midi ! Dites-moi avant ce qu’il faut que j’y trouve parce que je suis incapable de distinguer quoi que ce soit. C’est ce qu’on appelle le langage musical.

“Ces musiciens sont extraordinaires ! Ils ont séparé du langage sa mélodisation naturelle pour en faire de la musique pure sans verbalisation. Et après on vous dit : “Mais c’est un langage la musique !” Il faudrait s’entendre. Pourquoi donc appliquez-vous le mot langage à des sons vides de signification ? Mais ce n’est pas un langage du tout. Un langage c’est quelque chose qui est geste propositionnel : c’est un sujet, un verbe, et un complément. Allez donc faire cela.

 

“Vous direz : “C’est le langage du sentiment”. Cela ne veut rien dire du tout. Dites que vous êtes dans une sorte de transe nerveuse, mais ce n’est pas un langage. Vous allez me dire que je suis un Béotien ? Pas du tout. Je connais très bien le sujet Langage. De même que vos espèces de dislocations sur vos tableaux ne sont pas des dessins. Ce sont des sortes de petits “amalgames” pour employer un autre mot .

 

“L’enfant avide de réel n’aimera par cela. En face de quelque chose, il vous dira toujours : Qu’est-ce que c’est maman ?Vous serez obligée de lui répondre : “Petit misérable tu me demandes ce que c’est ? Si M. Glaize t’entendait ! Il aurait une attaque de paralysie du coup !

“On en arrive à cela : C’est beau parce que cela ne veut rien dire”. C’est la négation de l’intelligence humaine cela ! 
“On nous en a seriné de ce genre depuis un certain nombre d’années que mon cher ami l’abbé Bremond a parlé de poésie pure !

 

Nous aurons toujours la même histoire : vider le geste significatif de son contenu intellectuel. C’est ce qu’on nous proposait comme l’idéal.

“C’est pour cela que j’avais attaqué si violemment la gymnastique rythmique. Elle a pris le geste humain et l’a vidé de sa signification, elle en a fait une sorte de gigotement musculaire. De même que vous faites de la musique une sorte de gigotement  auriculaire.

 

“De même que vous nous faites de vos tableaux, si vous pouvez appeler cela des tableaux, des gigotements oculaires.

“De même que vous pourrez faire des bonbons pour entretenir vos gestes gustatifs, mais cela ne nourrit pas.

 

“De même que vous vous procurerez des parfums Coty pour exercer agréablement vos gestes olfactifs.

 

“Sentez-vous que vous vous tenez en dehors de la richesse du vrai réel et que vous vous tenez dans un artificiel sans valeur.
“Ceux que vous appelez les “sauvages” sont extrêmement plus fins au point de vue du sens olfactif, ils vous diront penchés sur la terre : “c’est tel animal qui est passé là... ce sont des guerriers de telle tribu qui sont passés là”. Au moins là, nous sommes en pleine vie vivante et informante. Tandis que toutes vos affaires !

 

“Voyez-vous comment nous sommes arrivés à tout algébriser ? Je devrais plutôt parler d’algébrose. L’Anthropologie du Geste n’a rien à voir avec cela.

 

Parfumez-vous aux odeurs que vous voudrez, caressez vos oreilles avec toutes les musiques que vous voudrez, sautez rythmiquement autant que vous voudrez, faites des petits dessins avec des yeux et des membres dispersés aux quatre vents du ciel, cela m’est égal.

 

“Mais n’infligez pas cela à vos enfants sous prétexte que vous leur faites faire de l’Art.

 

“Avant d’arriver à cet algèbre, il faudrait que vous les mainteniez pendant un certain nombre d’années dans l’intelligent, dans le concret significatif, dans le réel informateur.”

 

“...Voyez-vous pourquoi je fais un grand mouvement tournant didactique ? Pour vous apporter quelque chose de très nouveau en pédagogie. C’est que nous faisons faire à l’enfant partout de l’algèbre avant l’heure...”(Laboratoire de rythmo-pédagogie 07/02/34)

 

Une terminologie neuve

 

Cette approche réarticule tellement de choses, avec de telles nuances que cela est difficile à dire. C’est bien pour cela que Jousse juge nécessaire de créer une terminologie neuve, pour désinfecter les mots de toutes ces confusions radicales qui nous empoisonnent. 

 “Vous me direz : “Mais vous ne serez pas compris !“Eh bien, ne soyez pas compris, mais restez vrais, tandis que de gaieté de coeur vous faussez ce que vous pouvez avoir de vrai par l’ambiguïté de votre vocabulaire.” (Sorbonne 31/03/38)

Il faut sortir du vocabulaire de l’image pour entrer dans celui du geste, quitter le vocabulaire de la dualité corps-âme pour rester dans l’unité du composé humain, échapper aux dichotomies biaisées abstrait-concret, prélogique-logique.

 

Faire vivre

 

“(...) la plus terrible des machines à tuer, c’est l’homme lui même. Où donc faire un laboratoire de cette machine qui ne serait plus une machine à tuer, mais à empêcher d’être tué et à faire vivre ?

 

C’est là où j’ai senti l’impossibilité de faire un Laboratoire que je pourrais appeler platonicien. Un laboratoire qui mettrait en commun quoi donc ? Chacun de vous.

 

C’est le Laboratoire individuel, le laboratoire personnel qu’il faut s’ingénier à pouvoir faire. Il faut que chacun de vous, que chacune de vous, soit son propre laboratoire, ce que j’appelle le Laboratoire individuel, plus exactement le Laboratoire personnel.” (Ecole d’Anthropologie 26/02/51)

 

Ainsi sommes-nous invités à entrer dans cette vivante approche qu’est l’Anthropologie mimismologique et rythmo pédagogique : “Deux mots très techniques, mais qui ont, en eux-mêmes, une signification extrêmement simple : c’est le jeu de l’enfant et le chant de l’enfant.” (Sorbonne 21/02/57).

 

(Article paru dans "Carmina 1 – juillet 2000)

(1) Le mimisme de l'enfant est l'action spontanˇe de mimer le rˇel qui l'entoure afin de se construire en mˇmorisant ce rˇel. Marcel Jousse invente le mot "mimisme".
(2) Auteur grec né à Samosate en 125

(3) Le Laboratoire de Rythmo-Pédagogie, créé par Marcel Jousse, existe toujours à l’Association Marcel Jousse 23, rue des Martyrs 75009 Paris.

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