MACRALETON

De MACRALE, LAID, et TON.
Autrefois, ce terme d’énoncait “ENMACRALETON”. Victime d’une aphérèse, à l’instar de STAGE ou de STATION, Il perdit le “EN”.
C’est un terme qui jusqu’au siècle dernier, s’employait dans le sud de la Belgique pour désigner à la fois le rituel et la formule de sorcellerie que les sorcières pouvaient employer pour envoûter quelqu’un.
En Belgique, “sorcière” se dit “macrale” (qui doit venir de “mécréante”, soit “mauvaise croyante”).
Emmacraler, c’est “envoûter”. (aux Antilles on dit “quimboiser”)
Le macraleton est donc un rituel dans lequel on emploie un ton laid pour emmacraler.
“Laid” s’écrit “le” pour la raison que ce mot faisant partie d’une tradition orale, n’a jamais été orthographié, on peut donc l’écrire comme on veut.
Il est bien connu que l’ensorcellement se fait par formules incantatoires aux tons souvent horribles.
C’est d’ailleurs ce qui inspire aujourd’hui toute une école de musicothérapie qui ne recrute que des élèves qui chantent faux. C’est une garantie d’efficacité. Cette école, je crois, se trouve à Lyon