2 juillet

 

Sainte Monégonde.

(unique)

 


 

Elle est née à Chartres. Les petits Bollandistes font remarquer qu’avant la naissance du christianisme, il y avait, à Chartres, une statue féminine sur laquelle était inscrit : “A la vierge qui enfantera”. C’est dire si le thème de la Vierge féconde est aussi ancien que général.

 

Monégonde s’est mariée et a eu deux filles enlevées très tôt par la mort..

Après une longue période de grande tristesse, Monégonde a convaincu son mari de la laisser vivre une vie retirée.

 

Elle fit bâtir une petite cellule qui n’avait pour fenêtre qu’une petite lucarne. Elle s’y enferma et vécu dans la méditation.

Une petite fille venait chaque jour lui apporter un peu de farine d’orge et de l’eau. Elle en faisait une pâte dans laquelle elle ajoutait de la cendre. C’est ainsi qu’elle se sustentait.

 

Un jour, la petite servante ne revint plus. Monégonde resta ainsi 5 jour en espérant que Dieu lui apporte la manne du ciel. Elle était ainsi dans ses pensées lorsqu’elle s’aperçut que, dehors, une sorte de neige tombait. Étendant la main par la fenêtre, elle en recueillit assez pour se fabriquer la pâte quotidienne. Elle passa ainsi encore 5 autres jours.

 

Il y avait, auprès de sa cellule, un petit jardin dans lequel elle se promenait parfois. Un jour qu’elle y était allée pour prendre un peu d’air, une femme s’était arrêtée et la considérait avec beaucoup trop de curiosité. Mais la femme fut frappée d’aveuglement. Elle vint alors demander pardon à Monégonde qui se mit en prière et obtint la guérison de la curieuse.

 

Ce miracle attira bien du monde. Monégonde partit alors vers Tours où elle s’enferma dans une autre cellule, près du tombeau de Saint Martin. Comme elle y guérissait des malades, sa réputation se répandit jusqu’à Chartres. Son mari vint à Tours pour la ramener dans sa première cellule de Chartres.

Quand il mourut, Monégonde retourna à Tours pour y finir sa vie un 2 juillet en 570.


 

Après sa mort, un aveugle se fit conduire à son sépulcre. Monégonde lui apparut en lui promettant la guérison d’un oeil, mais s’il voulait guérir l’autre, il fallait qu’il aille à Tours au tombeau de Saint Martin. Il s’y rendit promptement et fut guéri de l’autre oeil.  Une bouchée pour maman et une bouchée pour papa.


 

Il y a, les 1 et 2 juillet, des “Notre-Dame” à la volée. J’en ai compté une trentaine :

Notre Dame Bon secours, de l’Isle, de Vérité, de Bonne-délivrance, du Marais, de Lorette (Lille), Trouvée (Le Puy), de la Visitation, de la Font-Sainte, de la Treille, d’Esquermes, de Verdelais, (de Bordelais), de Torcé, du chêne, d’Espérance, de Voirons, d’Aix et des Eaux, d’étang, de Vassivières, de Pra-Coulm, des sept douleurs, de Roderen, de la Salvage, de Montaigu, de Clary, etc.


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