Saint évêque de Besançon martyr.
Il avait un grand pouvoir sur les mauvais Esprits. Un jour, il força le Diable à le prendre sur son dos et à le conduire à Rome en deux heures. Arrivé près de la demeure du Pape, il attacha le Diable à la porte, comme on faisait avec les chevaux, puis alla s'entretenir avec le saint Père. A la fin de son entretien, il se remit à cheval sur le diable qui le ramena à Besançon.
Quand Crocus le fit décapiter, on dit que sa langue continua à parler. Cela effraya tellement les hordes qui l'entouraient que ceux-ci s'enfuirent et beaucoup s'empalèrent sur leurs lances.
Il y eut sans doute deux saints de ce nom évêques de Besançon car nous voyons dans le Catalogue des évêques de cette Église un saint Antidius qui fut décapité par les Vandales commandés par Crocus l'an 267; et Fleury sous l'an 407 fait mention d'un saint Antidius évêque de Besançon honoré le 17 juin comme ayant été martyrisé par les Vandales.
Mais nous croyons que ce saint est le même que celui de l'an 267 et que le second saint Antide vécut plus tard, qu il était chanoine de Besançon quand il en fut fait évêque et qu'il ne souffrit point le martyre. Il est fêté le 25 ou le 27 juin à Besançon.
Son reliquaire est conservé à Pontarlier dans la chapelle des Étraches.
Le village de Saint-Anthot a fêté saint Antide,
patron de la paroisse du village. Après l'office, c'est en procession
que la statuette a gagné ce
qui sera sa demeure pour une année : le château de Madame de Saint-Anthost
qui, pour la circonstance et par la beauté des lieux, accueillait les
fidèles (certains très surpris) pour un vin d'honneur autour
d'une table chaleureusement préparée.
A saint Antide de protéger
le château, ses hôtes et les habitants de saint-Anthot. (Journal
: Le Bien Public, 17 juillet 2001)