Saint Ignace de Loyola.

(igné : feu ou flambant)

 

31 juillet,

 

Fondateur des Jésuites.

 

 

 

On connaît trop sa vie, ce qui empêche une véritable mythification. On en fait un champion de la macération et de toutes sortes de pénitences. Espagnol pur et dur, du genre “Escurial” au carré, il est né en 1491 dans une province Basque de l’Espagne, de parents illustres. Il fut d’abord page du roi Ferdinand II. Puis il s’adonna avec passion aux exercices militaires, à la galanterie et aux plaisirs.

 

Sa grande aventure commença le jour où il devint boiteux.

Lorsque les troupes de François Ier envahirent Pampelune, Ignace faisait partie des défenseurs. Il se fit blesser à la jambe droite, ce qui le mit hors de combat. Les français le soignèrent et quand l’état de sa plaie lui permit de voyager, ils le firent transporter au château de Loyola.

 

Là, on s’aperçut qu’il n’avait pas été bien soigné. Il dut subir une seconde opération. La fièvre le reprit et on pensa qu’il allait mourir. Il reçut l’extrême onction la veille de la Saint Pierre et Paul. Mais Saint Pierre lui apparut, le toucha et le guérit. Un peu plus tard, il se fit faire une troisième opération car une partie de l’os dépassait et faisait une bosse à sa jambe. (“Pour que sa jambe glisse mieux dans sa botte”)

 

Il resta longuement au lit et pu méditer sur sa vanité. Il résolut de s’en châtier et de partir en Terre Sainte.

 

Puis il changea complètement de vie et se consacra entièrement à Dieu avec fébrilité. Il était d’ailleurs régulièrement envahi par la fièvre. Pas étonnant quand on s’appelle “feu”.

 

Il se transforma en pèlerin et vécu longtemps pauvrement, durement, âprement, simplement, profondément, patiemment, charitablement, etc. etc.

 

Il fit encore quelques études universitaires puis il fonda l’ordre des Jésuites. Il mourut en 1556 à l’âge de 65 ans.

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