Saint Lubin

(de “lupus” : loup)

 

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Calendrier mars

14 mars

 


 

S

aint Lubin n’a pas fait grand chose à part naître près de Poitiers du temps de Clovis Ier, obéir à ses parents de façon édifiante, labourer la terre et faire paître ses boeufs. Après quoi, il a demandé à un religieux de Nouaillé de lui imprimer les lettres de l’alphabet autour de sa ceinture, c’est ainsi qu’il les a mémorisées pendant ses champêtres activités. Puis, il est entré à Ligugé pour y étudier et devenir moine.

 

Mais Lubin avait des lubies. Il n’était bien nulle part. Il quitta Ligugé pour aller trouver Saint Avite, ermite dans le Perche.

 

En chemin, il rencontra Saint Calais qui lui conseilla de ne s’attacher à rien ni à personne et que de toutes façons, dans les communautés, il n’y avait que ragots et volontés de puissance, parce que chacun voulait y être le maître.

 

Après avoir vu Saint Avite, il partit vers Lérins. En route, un moine lui affirma qu’à Lérins, l’air était malsain. Ils allèrent alors à Javoux où Saint Hilaire les mit dans sa communauté.

 

Mais rapidement, ils allèrent à Lyon, à l’île Barbe. Il y resta 5 ans sous la houlette de Saint Loup.

 

En 525,  l’Île Barbe fut envahie par des soldats. Il n’y trouvèrent que Lubin, et un vieillard, les autres avaient fui. Il lui demandèrent où étaient les trésors de l’abbaye. Comme il ne répondait pas, les soldats le ligotèrent et le plongèrent à plusieurs reprises dans un gouffre où ils le laissèrent pour mort. Je ne sais pas comment on le sortit de là !

 

Après ces mésaventures, il partit à nouveau vers le Perche. Puis, après la mort de Saint Avite, il se retira dans une cabane de la forêt de Montmirail, entre la Beauce et le Maine. C’est là qu’il commença à faire des miracles. Comme il avait attrapé un cancer dans les narines, il y appliqua de la cire bénite. Il en fut guéri au bout de 11 ans.

 

La nuit, on le voyait parler avec un personnage resplendissant de lumière, c’était Saint Avite, un revenant.

 

Après bien des péripéties, dont un voyage à Arles chez Saint Césaire, il fut élu évêque de Chartres.

 

Il guérit un hydropique, des fiévreux, un aveugle. Il délivra des énergumènes. Il ressuscita une fille de Chateaudun (la fille à Baudelin). Il éteignit un grand incendie qui s’était allumé dans Paris, etc. 

 

Il mourut en 557. Il est patron de Rouvray en Normandie et de plusieurs églises du pays de Blois.

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