(Mars,
guerrier)
30 juin
Saint Martial, priez Dieu
qu’il garde nos raves, nos châtaignes et nos femmes.
Martial, Hébreu de la tribu de Benjamin, naquit à
Rama en Palestine. C’était au temps où Jésus
prêchait. Martial le rencontra, s’attacha à lui et devint un
de ses apôtres.
Certains disent que
c’est Martial enfant qui rapporta à Jésus les cinq pains
d’orge et les deux poissons que Jésus multiplia.
Après la mort de Jésus, il accompagna Pierre
à Rome.
Ensuite, avec Austriclinien et Alpinien, il partit vers le pays
des druides. En route, Austriclinien mourut mais Martial le ressuscita en le
touchant avec son bâton.
Après un voyage pendant lequel Martial fit plusieurs
miracles, il arrivèrent à Limoges.
Une
noble Dame les reçut dans sa maison. Il y avait là un
énergumène possédé par un esprit furieux. On
était obligé de le tenir avec des chaînes. Martial le
guérit et convertit la Dame et sa fille Valérie. Elles se firent
toutes les deux baptiser.
Valérie qui était promise au Gouverneur de la
Province, refusa de le revoir. Il lui fit trancher la tête. On lira sa
vie au 10 décembre, jour de sa fête.
Martial prêcha dans
toute la région. Il se trouvait à Poitiers lorsque, dans un
songe, Dieu lui apparut pour lui annoncer la crucifixion de saint Pierre.
Une tradition veut qu’il soit mort en l’an 40. Il
fut enterré avec sainte Valérie au lieu fondateur de
l’abbaye de saint Martial.
En 994, un épidémie de “mal des
ardents” (sans doute le feu saint Antoine, une sorte de lèpre
horrible due à l’ergot de seigle) assaillit l’Aquitaine. Des
gens moururent par milliers. Dès leur vivant, les corps se
décomposaient et tombaient en morceaux. Un prière fervente
à saint Martial arrêta la contagion.
On représente saint Martial avec douze anges qui, dit-on
l’accompagnaient dans toutes ses démarches.
Mais on le représente aussi recevant la tête
tranchée de sainte Valérie.