Saint Nicétas

ou Nicolas Pérégrin

 

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Calendrier juin

2 juin

 

Au 11ème siècle, Nicétas naquit de parents paysans et pauvres, au sein de l’Attique, en Grèce.  A l’âge de huit ans, on lui confia la garde des moutons.

On ne sait pas ce qui s'est passé dans sa solitude, mais voila qu’un jour, il se mit à crier tout à coup : “Kyrie eleison” (Seigneur, ayez pitié de moi, en grec)

 

Il criait sans cesse, jour et nuit sans discontinuer. Il le fera d’ailleurs jusqu’à la fin de ses jours.

 

Sa mère interloquée ne lui épargna ni les remontrances ni les coups pour qu’il se taise. Elle le croyait tellement fou qu’elle le chassa de la maison avec interdiction d’y rentrer.

 

Peu importe, Nicétas grimpa sur une montagne voisine pour y crier encore plus fort : “Kyrie eleison”, “Kyrie eleison”.

 

Sa mère tout de même, émue de ce qui se passait et regrettant sans doute son geste, alla le retrouver pour le conduire chez les moines de Stérion afin qu’ils fassent un exorcisme car elle le croyait possédé.

Mais quoi que fissent les moines, Nicétas continua toujours à crier “Kyrie eleison”. A la fin, les bons moines le laissèrent partir.

Il se réfugia dans une caverne de la montagne avec son frère.

 

Au bout d’un certain temps, son frère en eut assez de la vie qu’il menait avec un frère qui passait son temps à crier “Kyrie eleison” et à couper du bois pour en faire des croix et en semer un peu partout où il pouvait. Il revint à la maison.

 

Nicétas décida alors d’aller à Rome. Sur le chemin, à Lépante, il rencontra un moine nommé Barthélemy qui ne le quitta plus.

Pendant le voyage, il fut maltraité sur le bateau tant il agaçait tout le monde avec ses “kyrie eleison”.

En débarquant à Otrante, il guérit un énergumène. Sans doute l’énergumène avait-il trouvé plus fort que lui ?

Il marchait pieds nus, avec une courte tunique qui lui tombait jusqu’aux genoux. Il portait une croix à la main et une gibecière dans laquelle il mettait les friandises qu’il donnait aux enfants. Il rassemblait les enfants, les faisait mettre en procession et leur faisait chanter “Kyrie eleison”.

 

Certains le prenaient pour un saint, d’autres pour un fou.

 

Arrivé à Trani, (Pouilles, près de Bari) il rassembla les enfants en procession et leur fit chanter “Kyrie eleison” en tournant autour de la ville.

L’évêque inquiet de tout ce bruit vint trouver Nicétas et lui demanda pourquoi il faisait ça. Nicétas lui répondit qu’il obéissait à l’Évangile annonçant qu’il fallait porter sa croix et se comporter comme des petits enfants. Dès lors, l’évêque le prit sous sa protection.

 

Après cette conversation, Nicétas rejoignit un groupe d’enfants qui trépignaient en l’attendant. Ils parcoururent la ville en procession pendant trois jours. Le quatrième, Nicétas tomba malade et fut amené à l’hôpital où il mourut.

 

Toute la ville fut inconsolable d’avoir perdu un si jeune et si candide enfant. L’évêque demanda sa canonisation et l’obtint.

Appelé "fou de Dieu", il est un des patrons de Trani.

 

Texte d'après les Petits Bollandistes t.6

 

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SAN NICOLA DI TRANI, OVVERO IL PELLEGRINO

 

TRATTO DALLA GAZZETTA DEL MEZZOGIORNO DEL 02/03/1993

 

 

 

 

San Nicola di Bari è un personaggio grandioso, venerato e amato in tutto il mondo; San Nicola di Trani è, oseremmo dire, un fratello molto minore; ma diletto da non pochi; soprattutto perché è un incantevole, ingenuo, forse un po' folle fanciullo amante di Dio, pieno soltanto di fede, di una spiritualità che fa tutt'uno con una profonda poesia, una fonte di acqua sorgiva.Viene dalla Grecia, percorre, brandendo una grande croce, le strade dei paesi della Puglia gridando: Kyrie eleison ! cioè,Signore, pietà ! Incita a far penitenza e a tornare a Dio.I bambini, che attrae con piccoli doni, lo seguono; i più grandi lo burlano, gli adulti lo cacciano. Talvolta i Vescovi lo fanno arrestare. Quello di Taranto, turbato dal canto incessante, lo spedisce via dopo averlo battuto ben bene.

 

Era sbarcato a Otranto; sul tramonto del 18 maggio 1094 era arrivato a Trani. Stanco delle percosse e per gli stenti, cadde davanti alla cattedrale di allora. La gente gli si accostò premurosa. Era il primo segno di affetto che riceveva da molto tempo. L'arcivescovo che si chiamava Bisanzio, anzichè farlo battere e scacciare, lo interrogò con dolcezza.

"Tu sai rispose Nicola- che cosa disse Gesù:che se non diventiamo come fanciulli non entreremo nel regno dei cieli". Aggiunge- che,se non dispiaceva all'arcivescovo sarebbe rimasto qualche tempo a Trani; altrimenti sarebbe andato via.

Perché domandò il prelato - pensi che ti debba ordinare di partire da Trani ? Anzi ti darò volentieri ciò che tu vorrai per vitto.- Nicola , tutto allegro, se ne usci'; e col suo solito canto riempi' l'aria.

 

Sono notizie che raccogliemmo nella biblioteca di Trani molti anni fa e non abbiamo motivo di dubitare della veridicità. La gioia per l'adolescente fu breve; i patimenti e le sevizie lo avevano irrimediabilmente colpito. Al quarto giorno egli cadde malato con febbre ardente e dopo altri dodici giorni, il 2 giugno 1094, mori'.

 

Fu un accorrere da ogni parte a venerarlo; e subito cominciarono i prodigi. L'arcivescovo Bisanzio andò a Roma a parlare con il Papa Urbano II. Appena quattro anni dopo, Nicola di Trani fu proclamato santo.

 

Texte et photos extraits du site de la ville de Trani :

 

http://www.traniweb.it/trani/citta/nicolapellegrino.asp

 

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