Thierry

(Theud-Bald : peuple puissant ou protecteur)

 

1 juillet

 

 

Bonne fête aux Thierry, aux Gal, aux Calais, aux Lunaire, aux Thibaut, aux Cybard et aux Rombaud en ce 1 juillet.

 

Pour Thierry, je vous donne la copie exacte de ce qu’écrivent les Petits Bollandistes. En dehors du racisme ordinaire au siècle dernier vis à vis des gens de “basse condition”, c’est beau comme style :

 

Dieu, qui tire la rose d’un bouton environné d’épines, et qui fait naître les plus beaux fruits d’une terre boueuse et couverte de fumier, fit aussi naître cet excellent religieux d’un père de très basse condition, et qui se rendait encore plus digne de mépris par les vices auxquels il était adonné, car c’était un pauvre paysan nommé Marquard,  du village de Ménancourt, sur la rivière, de Suippe, auprès de Reims, qui, au lieu de gagner sa vie par les exercices innocents de la vie champêtre, entretenait sa famille par les vols qu’il faisait dans les bois et aux environs de son village.

 

Ceci dit, dès que Thierry fut né, on lavait ses linges dans le puits voisin de la maison. Mais dès lors, le puits ne contracta plus aucune souillure. Malgré la lessive, l’eau restait limpide et pure.

 

Sa mère qui, dit-on, était moins mauvaise que son père le fit instruire puis l’obligea à se marier. Mais Thierry voulut garder sa virginité. Sa femme en fut très irritée. Thierry s’en alla raconter ses misères à une abbesse de Reims du nom de Suzanne. Elle devait être chaste. Celle-ci l’envoya à Saint Rémi qui l’obligea à aller “négocier” avec sa femme. Thierry retrouva sa femme changée et très “consentante” à tel point que, sur ses instances, elle consacra sa virginité à Jésus-Christ. Puis, ils se séparèrent.

 

Après avoir retrouvé Saint Rémi, celui-ci lui demanda de fonder un monastère. Thierry s’étant dirigé dans les environs de Reims, au Mont-d’or, il leva les yeux au ciel et vit un aigle qui descendait puis qui voleta dans un petit espace de la forêt pour lui indiquer que c’était là qu’il devait bâtir son monastère.

 

Le pays était dirigé par un autre Thierry, un des quatre fils de Clovis. Il était en train de perdre la vue et fit venir Saint Thierry qui lui rendit la vue en touchant ses yeux de son doigt trempé dans l’huile Sainte.

Le roi Thierry en fut très reconnaissant. Mais Saint Thierry supportant mal l’abondance de cette reconnaissance, alla jusqu’à ne plus pouvoir accepter de porter le même nom que son souverain et se fit appeler Théodorion.

 

Plus tard, la fille de Thierry vint à mourir. Thierry la ressuscita, toujours grâce à une fiole d’huile Sainte qu’il portait continuellement sur lui. Il toucha les principaux organes de la défunte et celle-ci ressuscita..

Il mourut le 1 juillet en 533.

Retour