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3 novembre

- À la Saint-Hubert, les oies sauvages fuient l'hiver

- A la saint Hubert quitte sa place la perd. (renouvellement des baux et des emplois)

Saint Hubert

Patron des grandes chasses. (Hug-Berth : Intelligent et brillant)

Il n'y a pas que les enragés qu'on emmenait à Saint Hubert, dans les Ardennes belges, il y avait aussi les fous, les possédés et tous ceux qui paraissaient victimes du démon.

Voir Saint Hubert

Saint Malachie (Hébr. mon message)

Malachie est un irlandais né en Irlande et portant le nom irlandais de Mael Maedoc Ua Morgair. Malachie est une transposition. Il est né en 1094 à Armagh. Il fut éduqué par un reclus : Imar O'Hégan.

Les petits Bollandistes - racistes dans l'âme - disent : "Mais comme les poissons nés dans la mer ne retiennent rien de son eau salée, il ne contracta rien dans sa naissance ni dans son éducation de la barbarie de son pays." Bravo pour les barbares irlandais.

Il avait une soeur qui n'était pas bien d'accord avec lui. Elle essayait de le détourner de ses intentions religieuses. Mais il fut quand même ordonné prêtre à l'âge de 25 ans.
Il se mit sous la direction spirituelle de Malc, (Mael Muire) évêque de Lismore dans la province de Munster. Il eut une vie très compliquée sur le plan de ses statuts successifs. D'autant plus compliquée que les irlandais n'arrêtaient pas de se taper dessus les uns les autres ce qui donnait bien de la mobilité à ceux qui croyaient pouvoir s'installer quelque part.

Il devint évêque de Connor, Puis, la guerre l'obligea à fuir. Il alla fonder le monastère d'Iveragh dans le comté de Kerry. Il devint primat d'Irlande puis démissionna.
Entre-temps sa soeur libertine mourut en état de péché mortel ! Malachie dit la messe pour elle, puis, peu de temps après n'y pensa plus.

Trente jours plus tard, une voix lui dit en songe : "ta soeur est devant ta porte ! Elle n'a plus rien mangé depuis trente jours !" Quand il s'éveilla, il compta les jours depuis le temps où il ne pensait plus à sa soeur. Il y avait trente jours depuis la dernière messe qu'il avait dite pour elle. Dare-dare, il recommença ses offices. Puis il la vit en songe, avec une robe noire, devant la porte de l'église, mais elle ne pouvait pas y entrer. Il continua de plus belle. Au songe suivant, il la vit avec une robe demi-blanche. Elle était dans l'église mais ne pouvait pas s'approcher de l'autel. Finalement, grâce à sa constance, il la vit "toute vêtue de blanc en compagnie des justes." Cette histoire est racontée par Bernard de Clairvaux.

Il partit pour Rome et s'arrêta à Clairvaux. Saint Bernard devint son ami, et plus tard son historien. A Rome, il demanda au pape Innocent II de pouvoir finir ses jours à Clairvaux, mais le pape refusa.

Retournant vers l'Irlande en passant par l'Ecosse, il y guérit le fils malade du roi David, avec de l'eau bénite, ainsi qu'une fille muette et une femme frénétique. En passant par un cimetière, il le bénit, ce qui donna au cimetière le don de guérir tous les malades qui s'y rendaient. Il rentra en Irlande et visita ses fondations. Fit beaucoup de miracles. On lui demanda où il désirerait mourir, il répondit que si c'était en Irlande, ce serait dans le cimetière de saint Patrice, et si c'était en France, ce serait à Clairvaux. Alors il partit pour Clairvaux où il mourut tout tranquillement dans un lit, sans que personne ne s'en aperçoive. On croyait qu'il dormait. C'était le jour des morts au soir en 1148.

On lui attribue des prophéties sur les papes. Elles ressortent à chaque élection pontificale. Mais je ne les connais pas. Ceux que ça intéresse peuvent se référer au livre de R. Thibaut : La mystérieuse prophétie des papes, Namur 1951.

Sainte Alpais (Aram. Bouvier)

Elle était née du côté de Sens vers 1150. Elle était fermière et portait souvent sur ses épaules de gros tas de fumier. Elle aiguillonnait les boeufs et gardait les moutons. Bref, elle aidait son père.

Éreintée, elle tomba malade affreusement. Sa maladie la rendait horrible et puante. Sa mère n'osait même plus l'approcher, elle lui lançait de loin son quignon de pain. Ses frères pensaient qu'il ne fallait plus la nourrir. Elle s'habitua au jeune et pouvait rester des semaines entières sans manger. La vierge la guérit en lui promettant qu'elle pourrait vivre sans manger.

C'est alors qu'elle eut ses visions extraordinaires.

Elle vit "Saint Nicolas dans toute sa gloire." puis "elle assista à l'épreuve éliminatoire du passage des défunts sur un pont de fer dominant un étang infecte." "Deux vieillards vénérables montrèrent à Alpais la fontaine du paradis et l'invitèrent à s'y plonger : elle répondit qu'elle ne s'était jamais lavée." etc.

Elle fut quelquefois en état de ravissement, hors de son corps. Elle mourut le 3 novembre 1211.

(Cf. PP. Bénédictins - novembre p. 117-118)

3 NOVEMBRE        
NOM DATE LIEU VIE  
        Évêque
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Évêque
        Évêque
        Abbé
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Abbé
        Évêque
        Palefrenier
        Abbé
        Moine
        Confesseur
        Confesseur
        Évêque
        Évêque
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Moine
        Abbé
        Fils d'Adam