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16 août

- A la mi-août l'hiver se noue.

- Soleil le 16 août, bon vin, beaux fruits.

- Un mois d'Août sans rosée donne une mauvaise année

- Saint-Roch annonce le temps de l'automne.

- A la saint Roch, la grande chaleur ? prépare du vin la couleur.

- Après saint Roch, aiguise ton soc

- Pour saint Roch, à ta quenouille file gros

Saint Roch

Le nom de saint Roch est à l'origine du nom de roquet pour un petit chien. Saint Roch est une figure majeure de la période caniculaire.

http://carmina-carmina.com/carmina/Mytholosaints/roch.htm

Saint Fraimbaud

Il naquit en Auvergne au Ve siècle. Après une jeunesse studieuse il était promis à un avenir brillant mais il préféra se retirer à Ivry, au sud de Paris. Il vivait près d'une grande citerne située près d'une grotte qui lui servait de chambre. Il vivait d'herbes et de racines.

Son père furieux le poursuivit. Lorsqu'il fut près du lieu où Fraimbaud habitait, la citerne déborda tellement qu'elle envahit le terrain jusqu'à la caverne mais sans y entrer, préservant ainsi le saint. Pensant que son fils était noyé, le père rentra en Auvergne.

Craignant d'être encore surpris, Fraimbaud se réfugia à l'abbaye de Micy, près d'Orléans. Il y fit des miracles. Comme sa réputation lui attirait trop de visiteurs, il se dirigea vers le Maine. Puis il s'établit dans une cabane au bord de la Mayenne. Mais bientôt, des disciples arrivèrent et sa cabane se changea en monastère. L'évêque du Mans le reconnu et légitima son autorité.

Un jour qu'il était allé prêcher, il s'arrêta à Saint-Fraimbault-sur-Pisse, y tomba malade et y mourut un 15 août vers le milieu du VIe siècle.

Tous les jours, des oiseaux venaient lui tenir concert jusqu'à ce qu'il les congédiât après leur avoir donné sa bénédiction. Un jour, les oiseaux ne chantaient pas et étaient tout tristes. Il les suivit pour savoir ce qui se passait. Il s'aperçut qu'ils se réunissaient autour d'un petit corps d'oiseau inanimé. Ému de pitié, Fraimbaud étendit sa main sur l'oiseau qui revint à la vie.

Saint Armel (vieux breton : Arthmael : Arth : ours et mael : prince)

Venu d'Angleterre au 6e siècle, il devint abbé de Plou-Arzel ou Plou-Armel (Ploërmel). En passant vers Rennes, il terrassa un énorme dragon. Il fit de nombreux miracles.

Saint Aré ou Arey de Nevers

A Nevers, Aré succéda à l'évêque Rustic au 6e siècle.

Il fit plusieurs voyages à Rome. Il revenait d'un de ses voyages et envoya un de ses serviteurs, nommé Ours, prévenir Nevers de son arrivée. Mais la Nièvre était en crue et le pont avait été emporté. Ours tenta de traverser la rivière à cheval mais se noya. En arrivant à l'endroit où cela s'était passé, Aré vit son serviteur inerte. Il se mit en prière et Ours ressuscité. Lorsqu'on reconstruisit le pont, on l'appela Pont saint Ours.

Après sa mort, en 558, il avait demandé que l'on mit son corps dans une nacelle sur la Loire. Lorsque la nacelle fut parée, avec des flambeaux allumés, elle remonta le courant contre toute attente, malgré un vent impétueux qui n'éteignit même pas les flambeaux. Elle s'arrêta à Decize, là où Fraimbaud désirait être enterré.

Saint Arey ou Arige de Gap

Il naquit à Chalon-sur-Saône en 535. Ses parents étant allé habiter l'Auvergne, il fut élevé par Saint Didier évêque de Clermont. Il accéda à la prêtrise puis fut nommé évêque de Gap. Il y travailla à reconstruire et réorganiser la ville ravagée par les irruptions fréquentes des Lombards.

Il se mit à faire des miracles et à léviter lorsqu'il se trouvait dans son église.

Un jour de l'an 600, Saint Arey, évêque de Gap fit, la rencontre d'un grand ours de la montagne. Rentrant de Rome, après une visite au Pape, sa charrette fut attaquée par l'animal qui, surgissant de la forêt, dévora l'un de ses boeufs.

Très contrarié, Arey ordonna au féroce animal de s'atteler à la voiture pour le ramener à Gap, ce que l'ours fit docilement.

Dès lors naquit une grande affection réciproque entre le prélat et la bête, au point, dit-on, qu'une stalle lui fut réservée au milieu des chanoines dans le choeur de la cathédrale de Gap et que le bon peuple de cette ville lui offrit un magnifique collier d'or et d'argent.

Quand le saint homme mourut, la peine de son compagnon fut immense, on le vit à la tête du cortège, hurlant à tous son désespoir, puis il disparut pour toujours.

Bien plus tard, loin de la cité, sur les pentes de Morgon, les moines de Boscodon mirent à jour, au fond d'une grotte où coule une source d'eau claire d'une grande fraîcheur, les restes d'un animal de grande taille qu'ils identifièrent facilement, grâce au précieux collier qu'il portait encore, comme étant ceux de messire Brun, l'ami de saint Arey.

L'endroit s'appelle depuis, "la fontaine de l'ours". Site inscrit, au coeur de la forêt monastique de Boscodon en Embrunais, l'une des plus vieilles de France, créée au XIIème siècle. Situé en balcon de Serre-Ponçon et en zone périphérique du Parc National des Écrins.

Commune de Crots - Hautes Alpes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Boscodon

Saint Hyacinthe (Jacinthe - fleur née du sang de Huakinthos, favori d'Apollon qui le tua par mégarde en lançant un disque)

Saint Hyacinthe, spécialiste des passages de rivières à pieds, était polonais de la lignée des comtes d'Odrowatz. Il fit ses études à Cracovie, à Prague et à Bologne en Italie. De retour en Pologne, il s'attacha à Vincent l'évêque de Cracovie qui lui donna un titre ecclésiastique dans sa cathédrale.

Son oncle l'emmena en voyage à Rome où se trouvait justement saint Dominique fondateur des Dominicains.

Hyacinthe et plusieurs personnes de sa suite prononcèrent leurs voeux dominicains puis rentrèrent à Cracovie où il organisèrent l'ordre des Frères Prêcheurs.

Ce qui impressionna beaucoup les populations c'est que Hyacinthe fit ressusciter un jeune homme qui s'était noyé en voulant passer la Vistule.

Lorsque le couvent de Cracovie fut bien établit, Hyacinthe décida d'aller prêcher dans tout le septentrion. Il commença par Prague et la Bohème.

Un jour qu'il était au bord de la Vistule, il regardait la rivière en espérant trouver un bateau afin de traverser. Comme il n'en trouvait pas, il s'engagea sur l'eau et commença à marcher comme sur la terre ferme. Ses compagnons étaient plus craintifs et n'osaient pas s'engager. Il étendit son manteau qui leur servit d'embarcation. Ils se retrouvèrent tous sur l'autre bord.

Puis ils n'arrêtèrent plus de voyager : Poméranie, Prusse, Danemark, Suède, Norvège, Écosse puis Petite-Russie, Constantinople puis Moscovie.

Un jour qu'il était au bord du Boristhène (Dniéper) il aperçut, sur une île, des gens à genoux devant un chêne. Sans hésiter, il passa le bras du fleuve en marchant sur l'eau pour aller les convertir. Les gens furent si impressionnés qu'ils se convertirent illico.

Il s'installa un moment à Kiev. Mais les Tartares vinrent assiéger la ville. A ce moment il était en train de dire la messe. On l'avertit de ce qu'il fallait partir de suite. Hyacinthe ouvrit le tabernacle et prit le ciboire contenant les saintes hosties. En passant devant une statue de la Vierge, voila qu'elle se mit à parler :"Hyacinthe, tu as pris mon fils, prends-moi avec toi !" Hyacinthe étonné répondit "Je veux bien mais tu es bien trop pesante avec tes deux cents kilos ! Je ne pourrai pas te porter". La Vierge dit alors "Si, tu verras, tu n'auras aucune peine à me porter". Alors Hyacinthe prit la statue avec une main et sentit qu'elle était aussi légère qu'un roseau.

Et le voila partit pour fuir les Tartares aussi rapidement qu'il le pouvait, avec un ciboire dans une main et une énorme statue de la vierge sous le bras. Il arriva au bord du Boristhène qu'il passa en marchant sur l'eau malgré ses colis, puis il fit d'une seule traite les deux ou trois cents lieues qui le séparaient de Cracovie.

Arrivé à Cracovie, il déposa la statue dans son couvent. Elle reprit sont poids normal.

Peu après, un jour de la sainte Marguerite, une dame nommée Clémence le supplia de venir dans son village. Lorsqu'il arriva, il vit le pays en désolation. L'orage et la grêle avaient tout haché. Aucun épi de blé ne restait debout. La population était consternée. Hyacinthe se mit en prière et pleura toute la nuit. Au matin, tous les épis abattus se relevèrent et retrouvèrent leurs grains. On trouva les plantes comme si l'orage n'avait pas eu lieu.

Quelques temps plus tard et après avoir fait nombre de miracles, Hyacinthe repartit au pays de Tartares pour prêcher. Il alla jusqu'au Tibet puis aux Indes.

Il parcourait tous ces pays à pieds, sans monture, sans armes, sans fourrures, sans interprètes et sans guide en s'abandonnant à la Divine Providence.

Finalement il revint à Cracovie dans son couvent. Avant sa mort, la Vierge lui apparut. Il s'envola veille de l'assomption en 1257.

On le représente avec un ciboire dans une main et une statue de la Vierge dans l'autre. On l'invoque pour éviter la noyade.

Sainte Triaise

C'est une des femmes que saint Hilaire ramena de son séjour au Moyen-Orient (Turquie actuelle) elle faisait partie d'une famille riche et noble. Elle quitta tout pour rejoindre saint Hilaire à Poitiers.

Une fois arrivée, Hilaire fit avec elle comme il avait fait avec sainte Florence. (qui venait elle aussi de Turquie) Il l'enferma dans une petite cabane avec ordre de ne jamais se laisser voir par un homme. Même quand il venait la visiter, ils parlaient sans se voir.

Elle y resta jusqu'à sa mort dans le plus grand dénuement, en 375.

16 AOÛT        
NOM DATE LIEU VIE  
        Évêque
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Évêque
        Évêque
        Abbé
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Abbé
        Évêque
        Palefrenier
        Abbé
        Moine
        Confesseur
        Confesseur
        Évêque
        Évêque
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Moine
        Abbé
        Fils d'Adam