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20 juillet

- A la sainte Marguerite, forte pluie est maudite.

- A sainte Marguerite pluie, jamais au paysan ne sourit

- S'il pleut à la sainte Marguerite, les noix seront gâtées bien vite.

- Du tonnerre à la sainte Marguerite, le fermier se console vite, il n'est jamais assez mouillé, pour que le blé en soit rouillé.

Saint Élie Patron de la pluie et du beau temps.

Élie est un prophète de l'ancien testament. Son nom signifie : "Yahvé est mon Dieu". Il apparaît au IXe siècle avant J-C sous le règne du roi Achab. Celui-ci, pour plaire à Jézabel son épouse, avait introduit le culte des idoles. Dieu envoya une sécheresse sur tout le pays. Elle dura trois ans. Élie provoqua Achab en lui proposant deux rituels d'invocations afin de faire venir la pluie. L'un des rituels sera celui des 450 prêtres des idoles tandis que l'autre sera dirigé par Élie.

Les prêtres avaient commencé leur cérémonie avec des chants et des danses frénétiques. Élie criait "plus fort, vos dieux sont occupés, ou peut-être dorment-ils ?" Mais la pluie n'arrivait pas. Ce fut alors le tour d'Élie qui, non seulement fit descendre le feu du ciel qui consuma violemment les victimes mais fit survenir aussi une pluie abondante.

Achab reconnaît alors le vrai Dieu mais Jézabel, furieuse, poursuit Élie qui doit fuir au désert. Il y est nourri par un ange qui lui apporte du pain et de l'eau. Après quarante jours de marche, il atteint le Mont Horeb où Dieu lui apparaît dans "l'haleine d'une brise légère".

Il sera enlevé au milieu d'une tempête sur un un char tiré par des chevaux de feu.

Nul ne l'a vu mourir, on le reverra donc vivant.

Les légendes pullulent au sujet d'Élie qui annoncent son retour à la fin des temps. Un culte populaire s'est étendu jusqu'aux Indes sous le personnage de Khizr (Al Khadir, le verdoyant) qui se trouve avoir quelques aventures avec Ilyas. (Élie) Ilias apparaît dans plusieurs contes Turcs.

Déjà, Saint Jean-Baptiste est nommé le "nouvel Élie". Jean-Baptiste est décrit dans l'évangile de la même manière qu'Élie. Vêtu de peaux de bêtes, vivant au désert, mangeant du miel et des sauterelles.

Ils ont tous deux un caractère oursin. Ils sont maîtres de la pluie et du beau temps.

Restent aussi les rapports entre Élie (velu et donc humide) et Élisée son fils spirituel (chauve caniculaire) mais il est préférable de lire le Livres de Rois. (Ier livre des Rois à partir de 17 et 2eme livre jusqu'à 14)

Au mont Carmel, dans le lieu qui s'appelle "Jardin d'Élie" ou "champ des melons", une légende raconte que le Prophète Élie, passant par là, avait faim. Il vit un homme qui gardait un champ de melons. Il pria de lui en donner un. L'homme, qui n'avait pas envie de lui en donner, répondit : "Un melon ? Je n'en ai pas, ce que vous voyez, ce sont des pierres !" "Eh bien", dit Élie, "que ce soient des pierres". Puis il continua sont chemin. Tous les melons furent changés en pierres.

Sainte Marguerite ou Marine (Perle marine)

Sainte Marguerite d'Antioche :

http://carmina-carmina.com/carmina/Mytholosaintes/marguerite.htm

Saint Wilmer ou Wulmer

Né près de Boulogne au 7e siècle, dans un lieu nommé Sylviacum, aujourd'hui "Samer" dans le Pas-de-Calais. Son père s'appelait Walbert, sa mère Dude et son frère Wamer.

Il tomba amoureux d'une belle jeune fille qui s'appelait Osterhilda. Mais après le mariage, un jeune homme nommé Wilmer réclama son dû : Ostrehilda qui lui avait été réservée selon les lois franques. Wulmer dut céder et le mariage fut déclaré nul.

Le pauvre Wulmer en fut désespéré et prit le monde en dégoût.

Il se rendit à l'Abbaye d'Hautmont pour s'y faire moine. L'abbé lui donna la tâche d'aller chercher du bois avec un chariot conduit par des boeufs. Il passait la journée à ce travail pénible.

La nuit, il s'introduisait subrepticement dans le dortoir des moines, enlevait leurs chaussures, les nettoyait puis venait les replacer. L'abbé se demandait qui pouvait bien être l'auteur de ce service. Il se cacha un soir et attendit dans le noir. Quand Wulmer voulut prendre ses chaussures, il se fit empoigner par l'Abbé et dût se faire reconnaître. Mais l'abbé, bienveillant le laissa continuer sans révéler son nom aux autres moines.

Son travail quotidien ne l'empêcha pas de désirer apprendre les lettres. En effet; il ne savait pas lire.

Un jour, comme il conduisait ses boeufs tout en lisant consciencieusement ses tablettes de lettres, son chariot s'arrêta. Wulmer était si concentré qu'il ne s'en rendit pas compte. Au bout d'un certain temps, il se retourna et ne trouva plus son attelage. Il revint en arrière pour les rejoindre. L'Abbé, apprenant le fait, lui retira la corvée et lui permit de se consacrer entièrement à l'étude. Il fit des progrès rapides.

Puis on l'ordonna prêtre.

Il demanda alors la permission d'aller vivre en solitaire. Il s'enfonça dans les grandes forêts de Flandre où il trouva un chêne creux et y fit son habitat. Les racines et les herbes furent ses repas quotidiens.

Mais Dieu apparut en songe à un seigneur qui vivait non loin de là : "Vous mangez des mets délicieux et vous buvez des vins exquis pendant que mon serviteur Wulmer meurt de faim dans le creux de l'arbre où il habite !" Le seigneur bouleversé prit des vivres et s'enfonça dans la forêt à la recherche de Wulmer. Il criait "Wulmer, Wulmer, où es-tu ?" Puis il entendit une voix qui chantait et se dirigea vers elle. Wulmer était surpris mais mangea volontiers ce qu'on lui apportait.

Le seigneur proposa à Wulmer de venir s'installer sur une partie de ses terres et d'y construire un ermitage.

Après quelques temps passé dans son nouvel ermitage, Wulmer se mit à faire des miracles et sa réputation s'étendit au point que beaucoup de gens accouraient de toutes parts. Il résolut de repartir se cacher dans les grandes forêts entre Desvres et Tangry. Elles faisaient partie du patrimoine de sa famille.

Mais un jour, son frère Wamer, qu'il avait perdu de vue depuis longtemps, chassait dans la région et surprit l'ermite. Ne s'étant pas reconnus, Wulmer craintif dit : "Seigneur, je prie Dieu pour les hommes, je me nourris des herbes qui poussent dans vos bois et je me désaltère à vos ruisseaux, laissez-moi vivre là où le ciel m'a conduit". Wamer lui demanda son nom : "Je m'appelle Wulmer !" A ces mots, Wamer fondit en larmes et se jeta dans les bras de son frère. Il l'engagea à revenir avec lui pour retrouver ses parents, mais Wulmer n'accepta pas.

Wamer retourna au château et informa sa famille qui, heureuse de ces retrouvailles, lui ordonna de porter à Wulmer tout ce dont il avait besoin. Wamer retourna dans la forêt en appelant à tue-tête "Wulmer, Wulmer !". Finalement il retrouva son frère et lui donna ce qu'il avait apporté.

Mais Wulmer refusait toujours de rentrer. Il attacha une planche et un marteau à un arbre. "Chaque fois que vous voudrez me voir, frappez sur la tablette et je viendrai."

Puis les foules se mirent à envahir la forêt. Certains voulaient vivre sous la direction de Wulmer. Comme il ne pouvait plus faire autrement, il organisa un ensemble de cabanes afin de les recevoir. Puis il construisit un monastère plus vaste.

Peu de temps après, le roi de Wessex, en Angleterre, se dirigeait vers Rome. En passant, il eut vent de la réputation de Wulmer et voulut le rencontrer. Il lui donna une forte somme d'argent afin qu'il construisit une basilique puis continua son voyage vers Rome.

Wulmer construisit aussi un monastère pour les femmes à Wierre-aux-bois.

Ces constructions de monastères contribuèrent au défrichage des forêts de la région.

Wulmer mourut vers 710. On le représente soit au creux d'un arbre, soit dans un petit ermitage au fin fond de la forêt.

20 JUILLET        
NOM DATE LIEU VIE  
        Évêque
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Évêque
        Évêque
        Abbé
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Abbé
        Évêque
        Palefrenier
        Abbé
        Moine
        Confesseur
        Confesseur
        Évêque
        Évêque
        Martyr
        Martyr
        Martyr
        Moine
        Abbé
        Fils d'Adam