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11 èmes rencontres professionnelles de musicothérapie active

Versailles - Vendredi 3 et samedi 4 Novembre 2017

Intervention de Marie-Claude TUSCHER,
musicothérapeute et psychomotricienne, Paris.

Samedi 4 Novembre à 10h 45

Surprises en musicothérapie active
avec des gens confrontés à la vieillesse en hôpital.
Émergence des idées dans le jeu de cache cache entre les silences, les mélodies, les rythmes et les mots
.

Si je parle dans mon propos « des gens confrontés à la vieillesse en hôpital », c'est autant pour parler des membres du personnel, tous âges confondus, des stagiaires de 20 ans aux plus chevronnés des professionnels proches de la retraite, que des familles, conjoints, enfants ou voisins et amis, que pour parler des patients âgés qui sont hospitalisés et pour lesquels une musicothérapie est envisagée. Cela englobe bien plus que le patient en tant que malade, pensionnaire de l'hôpital, mais bien aussi tout son environnement hospitalier, familial et sociétal.

Dès le début de ma pratique de musicothérapie active auprès de personnes âgées, les séances de groupe se sont passées dans des lieux ouverts, le plus souvent des salle à manger, et étaient du coup accessibles à tous ceux (les vieux, leur kiné, leur famille, la directrice de l'établissement, le médecin traitant…) qui passaient par là ou qui venaient intentionnellement pour voir ce qui se passait là, où on riait tant.

-  « Alors, quand est-ce que vous nous faites encore rire ? » me disait une patiente pour parler de la prochaine séance.
-  Alors Mme Machin, qu'est ce que vous avez fait au groupe de musique aujourd'hui? « je ne me souviens plus, mais qu'est-ce qu'on a rit ! »

Par des passages, parfois certes furtifs, la séance était partagée par tous dans la dynamique vivante de l'établissement, entre soins et liens sociaux.
Je me souviens d'une directrice de maison de retraite rajoutant une strophe-surprise à notre chanson, issue de son répertoire régional : La mémoire collective enrichie de particularités individuelles ! Le liant de la sauce avait pris !

Ce vocabulaire métaphorique que j'emploie pour la sauce, devient, dans ma pratique, un outil de communication de plus en plus efficient. J'aurai tendance donc à en user et abuser dans mes interventions thérapeutiques car il donne la possibilité de poétiser et de donner une forme artistique aux drames de la pathologie auxquels les personnes sont confrontées.

Une expérience clinique inoubliable

Le Casatchok (danse traditionnelle cosaque que Rika Zarai avait démocratisé dans les années 70 et dont une partie se danse à croupie de plus en plus rapidement), fut exécutée par un patient de 60 ans, Parkinsonien à un stade très avancé. Ce souvenir restera sans doute le meilleur souvenir professionnel de mes 40 ans de carrière. Bien sûr, la démonstration que le patient avait tenu coûte que coûte à faire, n'a pu ressembler qu'à une évocation assez vague de la danse originale, mais quelle rigolade! Mon rôle s'était réduit à maintenir le patient en position de sécurisation devant son entêtement. 6 ans après, on en reparle parfois encore avec le patient comme d'un souvenir de folle jeunesse.

En pensant au titre de mon intervention j'avais pensé tout d'abord à une patiente accueillie depuis peu en UHR (Unité d'Hébergement renforcée) et à qui j'avais d'emblée proposé de participer au groupe de musicothérapie active hebdomadaire dès son deuxième jours. 
Je ne connaissais que très peu de chose sur cette patiente à part le fait que la maladie d'Alzheimer la guettait au coin du bois.
Non pas qu'elle était atteinte par la maladie d'Alzheimer comme on dit souvent, car cette patiente n'avait que très peu de conscience de ses troubles de désorientation spatio-temporel et ses faiblesses corporelles. Elle ne semblait donc pas, de son point de vue, « atteinte »par la maladie.

Des surprises inattendues qui vous prennent au dépourvu

La première séance se déroula à merveille, avec une grande attention de la part de cette personne qui participait activement aux différentes propositions que je faisais, jusqu'au moment où je lui demande, pour conclure la séance, si sa participation au groupe lui avait fait plaisir.
La patiente se lève alors brusquement, sans aucune précautions, risquant une chute à la renverse qui précipita ses voisines et moi-même à son secours.
Une fois l'équilibre rétabli et tout le monde rassuré, je lui demande ses intentions dans cette initiative inattendue. La patiente me dit vouloir « aller au jardin !» . Ah bon ? Et pour y faire quoi ?
« Pour aller retrouver mon point G !»

Complètement estomaquée par sa réponse encore plus inattendue que son comportement, je lui propose quelques alternatives à son propos, pensant que la patiente était aphasique, et que ce mot prononcé lui était venu à la bouche à la place d'un autre, comme c'est souvent le cas pour les patients de cette unité.

Point du tout, la patiente réitère sa quette du point G.
L'assemblée reste dans l'expectative.
Nous finissons la séance avec quelques réflexions anodines de rigueur « Bon on va aller goûter maintenant ! »

Comment rester disponible ?

Comment rester disponible au travail associatif et créatif des participants, malgré nos propres a-priori, nos propores attentes de thérapeutes toujours résiduelles ?

Perplexe, le lendemain, je vais faire plus ample connaissance en individuel avec la patiente pour éclaircir la teneur du propos de la veille.
Cette dame me raconte alors qu'elle est une militante féministe engagée et qu'elle est sûr que maintenant elle retrouvera son plaisir.

J'apprends, en réunion de synthèse, que la patiente est arrivée très déprimée à l'hôpital et que cette réflexion, sur la quette du point G., donne à penser au médecin gériatre du service que quelque chose de l'élan vital va mieux et elle s'en réjouie.

J'en suis moi-même le témoin ravi et suppose, du coup avec une pointe de fierté, que le contexte du groupe de musicothérapie y est peut-être pour quelque chose.

Quels méandres et liens du cerveau avec le corps permettent que l'élan vitale circule de nouveau, de façon dynamique dans l'intimité d'une personne en difficulté ? Et même avec une maladie neurodégénérative comme Alzheimer, qui fait peur à tant de monde?

Les écrits du philosophe Eric Fiat dans son livre «  la pudeur » m'éclairent un peu et avec délicatesse. «La pudeur, c’est l’esprit qui rougit du corps» dit-il.
Comment garder un regard pudique, donc acceptant l'idée du désir, en tant que professionnel thérapeute ? Qu'ai-je niée par mon propre à-priori de l'aspect intime de cette patiente en groupe ? Quelle métaphore aurais-je pu trouver pour rebondir sur une telle expression ? J'étais restée quoi !

Mony ELKAÏM avec l'approche systémique, nous invite à nous considérer comme thérapeutes, à l'intérieur des systèmes des vécues des symptômes. Nous, en tant que thérapeutes-observants, sommes partie entière de la pathologie et de sa compréhension. 

Les principes  psychanalytiques tentent à leurs manière d'éclairer la dynamique psychique, voir psychosomatique, par un regard qui se veut plus neutre, cherchant les causes de la souffrance dans des traumatismes historiques au patient.
Ces principes peuvent nous donner à ce titre des pistes de réflexions, mais, bien loin d'un contexte de cadrage psychanalytique classique, on remarque là, que notre musicothérapie active est capable de mettre en marche des dynamiques thérapeutiques intéressantes.
Pour peu qu'on leur y laisse la place.

A cet instant de mon intervention, je vous propose de participer maintenant, à un silence de 30 secondes, faisant suite à ce récit, et de laisser gambader les idées qui vous viennent sur votre vieillesse, celle de vos proches et les jardins intérieurs qui vous sont accessibles à cet instant par votre pensée.
Cette disponibilité à l'agencement de vos idées vous sera propre, sans nécessité ni obligation de l'exprimer verbalement ici, ni même plus tard.

Si vous en êtes d'accord, commence donc 30 secondes de pensées à votre guise suite à ce récit.

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Quel est notre rapport à la vieillesse, avec nos idées préconçues formatées, notre culture du jeunisme, notre image idéalisée souvent uniforme d'une vieillesse?

« Grand-mère sachant faire des clafoutis aux cerises du jardin, avec son chien fidèle, et ses petits enfants qui passent de temps en temps » ?

« Grand-père bricoleur et jardinier qui élève ses lapins et qui fume sa pipe en pantoufles dans un fauteuil-club anglais » ?

Agrippine, sa grand-mère Zonzon et le chien Kiki
Dessin de Claire Bretecher

Comment nous y voyons-nous ? Tant différent que plus jeune ? Vraiment ?

La personne âgée n'est pas une entité, la personne âgée n'existe pas dans la vie, c'est une construction de genre qui ne me convient pas.
Mes patients âgés réels sont multiples avec des rencontres différentes d'individus différents, de caractères différents , d'histoires différentes, de pathologies différentes et de façons différentes de se confronter à leur pathologie.

Résilience et personnes âgées

Louis Ploton et Boris Cyrulnik ont écrit en commun un livre qui s'intitule « Résilience et personnes âgées» où ils citent « l’anthropologue Germaine Tillion, résistante et déportée, qui travaillait encore à la veille de sa mort. Revenue de l’horreur, elle avait décidé de rire jusqu’à la dernière minute, suscitant autour d’elle un groupe d’amitié, d’entraide et de gaieté qui a duré jusqu’à ce qu’elle ait 101 ans. »

Le terme de résilience fait partie des concepts que j'aime discuter avec les patients et leurs proches.
Il amène beaucoup de tolérance et d'acceptation des différences dans une collectivité comme l'hôpital où l'on rencontre, en gériatrie, des personnes qui ont vécu des traumatismes importants qu'ils soient personnels ou collectifs.

A propos de traumatismes, de nombreux récits se révèlent en ce moment, sans que je ne comprenne encore bien pourquoi, autour des vécus de la guerre d'Algérie.
Les « événements », comme il était pudiquement imposés de le dire pour cette génération qui les ont vécu de près, ont été d'autant plus douloureux, que la loi du silence de la société de l'époque était forte.
Ce sont souvent les femmes qui en parlent en premier, décrivant comment leurs maris en sont revenus transformés, dans un état de choc profond inavouable, probablement culpabilisés par le contexte politique pesant, sans jamais en reparler.

Actuellement nous avons l'occasion de mettre à l’honneur des chansons sur la danse.
La danse étant le thème choisit par mon hôpital pour participer à la semaine bleue, semaine nationale des anciens qui a lieue au mois d'Octobre chaque année.
Nous avons répertorié avec les patients, les personnels, les familles, les passants de l'hôpital des chansons qui parlent de danse.

Photo Marie-Claude TUSCHER 2017

 

 

 

 

 

 

 





Nous en avons exposé les paroles dans la rue principale de l'hôpital, nous les avons chanté dans les couloirs, dans le parc, dans nos groupes et dans nos séances individuelles, de couple, voir en famille.

Les chansons proposées: La java bleue, Le jazz et la Java, La carmagnole, La capucine, Le pont d'Avignon, Gugusse, La valse Brune, Dansez sur moi, La danse d canards, La plus belle pour aller danser, Le démon de minuit, Le p'tit bal perdu… sont abordées avec toutes les personnes susceptibles de passer par là.


Photo Marie-Claude TUSCHER 2017


Un registre avec un crayon était même à disposition pour compléter la liste de nos chansons en cas de nouvelles idées spontanées des passants.

Beaucoup de gens ont joué le jeu, il a fallu remettre une feuille vierge à disposition dès la première semaine.


Même les cuisinières du self m'en ont demandé des exemplaires pour les rechanter dans des réunions de quartiers ! 

En fait, l'évocation par ces chansons de souvenirs de jeunesse, le fredonnement de ces mélodies par les conjoints qui avaient jurer de ne pas chanter au risque de faire pleuvoir, dénouent soudain des paroles enfouies.
L'évocation de la danse avec ces personnes, dont les préoccupations sont plutôt en général tournées vers la survie de leur proche, et les angoisses de mort, donne une note de vitalité in-envisagée jusque-là, par les visiteurs et les patients de l'hôpital.

Des récits inattendus sont alors évoqués dans nos séances avec une charge d'urgence parfois perceptible, comme si une certaine légèreté était de nouveau possible à envisager à partager, là, à l'hôpital, si précieuse, si rare, à ne plus manquer.

M. et Mme  A

M. A est un patient très âgé en long séjour, installé en fauteuil que l'on appelle Cocoon, il est transféré de son lit au fauteuil par un harnais car il n'est plus capable d'aider à un repositionnement. La plupart du temps mutique, raide, les yeux fixes, il est en soins palliatifs et passe par des phases critiques vitales très fréquemment, qui mettent à rude épreuve les émotions de sa femme qui tient à être présente pour son dernier souffle. Un jour, suite à ma question rituelle de fin de séance sur son ressenti du massage de pieds que je lui avait prodigué : « Alors comment vous sentez-vous ? », il me répond en ouvrant les yeux avec un grand sourire : « Langoureux ! ».
Le partage de cette réflexion avec sa femme qui vient le voir tous les jours nous a permis d'en rire tous les trois pendant plusieurs semaines, c'était devenu une réponse fétiche.
Plus tard, suite à l'exposition des paroles de chansons évoquant la danse au moment de la semaine bleue, Mme A. s'est autorisée à me parler des qualités de danseur de son mari avant qu'il ne parte à la guerre d'Algérie. Et de sa transformation à son retour, après lequel il n'a plus jamais dansé.
Elle évoque le lourd fardeau du silence de son mari sur son vécu au moment du retour, leur mariage, et l'engagement sur l'honneur que l'armée lui a fait signer, lui imposant de ne rien raconter de ce qu'il avait pu faire ou voir durant cette période.

M. et Mme B

M. B. était pendant cette période de la guerre d'Algérie engagé volontaire dans la légion étrangère. A son retour de guerre, il a voulu entrer dans les ordres religieux.
Petit à petit son épouse me raconte, avec l’acquiescement de son mari, les différents traumatismes d'abandon, d'angoisses et de violence qu'il a vécu et auxquelles elle a voulu faire face par une dévotion sans limite à son époux.
Ce patient a des pathologies somatiques complexes et manifeste de très gros troubles psychiatriques (il casse tout dans sa chambre, ne supportant pas de patienter, ce qui à l'hôpital est particulièrement fréquent). Il fait de très nombreux séjours de « rupture » vers le service de géronto-psychiatrie pour soulager les équipes du long séjour qui s 'épuisent parfois moins avec le patient qu'avec sa femme qui entretient un climat délétère dans tout le service, y compris auprès d'autres familles en visite. Le patient entretient avec son épouse des relations de couple extrêmement fusionnelles, maltraitantes, épuisantes et anxiogènes pour les deux.

Un travail en groupe de musicothérapie active est envisagé, il y a quelques années, pour espérer mettre un peu de distance et de relativité dans cette urgence symbiotique. Puis, par la force des choses au cours des changements de service où le patient a été transféré, les séance de musicothérapie active ont été organisées en couple et en chambre, permettant une continuité de la relation thérapeutique en tâchant de la dépassionner et d'alléger les conflits institutionnels qui ne manquaient pas pourtant d'être sans cesse ramenés au premier plan par le patient, sa femme et les équipes soignantes découragées.
Des chansons en toutes occasions permettaient un accordage qu'aucune autre médiation tentée ne m'avait permis de réaliser jusqu'alors.
L'exposition des paroles des chansons parlant de danse ont permis un partage de la mémoire collective avec la mémoire individuelle qui a porté de très beaux fruits, resituant le patient avec son histoire et sa singularité dans l'histoire culturelle de l'époque de leur jeunesse et les différentes étapes de leur vie. La guerre d'Algérie fût là aussi, à ce moment, évoquée par Madame avec l'aval de Monsieur.

CONCLUSION

L'humour, la poésie, les chansons, les danses redeviennent au cours de notre travail musicothérapeutique, accessibles à ces vieilles  personnes même en grande difficulté, en grande dépendance dont tout espoir de rencontre avait parfois été abandonné par l'entourage familial et même parfois professionnel.
Je musique auprès de toutes les personnes confrontées à la vieillesse en général bien sûr (les vieux, leurs proches, les personnels soignants, les différentes sociétés et leurs cultures) mais aussi les personnes confrontées aux pathologies qui conduisent ces patients à l'hôpital gérontologique : l'AVC, la maladie de Parkinson, l'Alzheimer, à l'addiction tabagique, alcoolique, la dépression, la schizophrénie...
Nos rencontres musicothérapeutiques se réalisent ici avec des personnes dont la créativité, le désir et le plaisir peuvent être reconnus, autorisés, encouragés même en institution hospitalière et même en toute fin de la vie.

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Bibliographie

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Mots clés

Personnes âgées, Résilience, musicothérapie active, métaphores, humour, poésie, chansons, danses.

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